Moscou peut se passer du radar de Gabala (Kremlin)

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La Russie pourrait renoncer au radar de Gabala, en Azerbaïdjan, car elle possède un potentiel suffisant pour assurer sa sécurité nationale, a déclaré mardi aux journalistes le porte-parole du président russe Dmitri Peskov.

La Russie pourrait renoncer au radar de Gabala, en Azerbaïdjan, car elle possède un potentiel suffisant pour assurer sa sécurité nationale, a déclaré mardi aux journalistes le porte-parole du président russe Dmitri Peskov.

"Le potentiel de la Russie suffit à compenser Gabala en cas d'abandon de ce site", a indiqué M. Peskov. Selon lui, il ne fait aucun doute que le pays possède tout ce qu'il faut pour garantir sa sécurité nationale.

La Russie a notifié lundi à l'Azerbaïdjan sa décision de suspendre l'exploitation du radar de Gabala en raison de l'expiration de l'accord réglementant le statut, les principes et les conditions d'exploitation de cette station. Le ministère azerbaïdjanais des Affaires étrangères a indiqué dans un communiqué que Bakou était prêt à prolonger le bail du radar, mais que les parties n'avaient pas réussi à se mettre d'accord sur le prix de location.

Le radar de Gabala figure parmi les stations d'alerte précoce déployées à l'époque de l'URSS pour détecter les lancements de missiles balistiques basés au sol et en mer, ainsi que pour effectuer un contrôle ininterrompu de l'Espace. Opérationnel depuis 1985, ce radar peut contrôler la situation dans un rayon de 6.000 km. Après la chute de l'URSS en 1991, cet élément clé du système de défense antimissile soviétique s'est retrouvé sur le territoire de l'Azerbaïdjan qui en est devenu propriétaire.

Le contrat de bail du radar, signé en 2002, a expiré le 9 décembre 2012.

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