La Syrie au cœur d'un entretien Obama-Erdogan à la Maison Blanche

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Le président des Etats-Unis Barack Obama reçoit à la Maison Blanche le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, leur entretien portant principalement sur la situation en Syrie, rapporte le service de presse de la présidence américaine.

Le président des Etats-Unis Barack Obama reçoit jeudi à la Maison Blanche le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, leur entretien portant principalement sur la situation en Syrie, rapporte le service de presse de la présidence américaine.

Proche allié des Etats-Unis, la Turquie est progressivement devenue l'un des principaux adversaires du régime du président syrien Bachar el-Assad. 400.000 Syriens ont trouvé refuge sur le territoire turc. Ankara soutient énergiquement l'opposition syrienne qui s'assigne pour objectif de renverser le régime d'Assad.

La guerre civile qui déchire la Syrie depuis plus de deux ans a débordé de ses frontières, en particulier en Turquie qui a subi samedi dernier un attentat meurtrier à Reyhanli, non loin du territoire syrien. Ce double attentat à la voiture piégée a fait 51 morts. Ankara, qui a pris fait et cause pour la rébellion syrienne, a attribué la responsabilité de cette attaque à un groupuscule marxiste turc à la solde de Damas, mais ce dernier a démenti formellement toute implication.

La Turquie cherche à obtenir un soutien plus actif de l'opposition syrienne armée par les Etats-Unis, mais le président Obama hésite.

Dans un nouvel effort pour désamorcer la crise syrienne, les chefs de diplomatie russe et américain, Sergueï Lavrov et John Kerry, ont convenu début mai à Moscou de convoquer une conférence sur la Syrie dans le sillage de celle tenue à Genève en juin 2012. Selon M.Lavrov, cette nouvelle conférence doit elle aussi se dérouler à Genève au niveau ministériel.

La Russie essaiera de persuader le président Assad de déléguer des représentants à la conférence sur la Syrie, mais la participation à cette conférence de la Coalition nationale de l'opposition syrienne dépend des Etats-Unis.

Or, le régime syrien a exclu toute discussion sur le sort du chef de l'Etat, estimant que cette question était du ressort "du peuple syrien et des urnes", en référence à la présidentielle de 2014.

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