Rosatom étendra la géographie de ses projets

© © Collage: La Voix de la RussieRosatom étendra la géographie de ses projets
Rosatom étendra la géographie de ses projets - Sputnik Afrique
S'abonner
La géographie des projets à l’étranger de la corporation publique russe Rosatom pourrait être étendue à la République d’Afrique du Sud et à la Grande-Bretagne.

La coopération dans la sphère du nucléaire civil a été évoquée au cours de la visite du président d’Afrique du Sud Jacob Zouma en Russie (15-17 mai). D’ici à 2030 on planifie de construire dans ce pays plusieurs réacteurs d’une puissance totale d’environ 10 GW. Andreï Gagarinski, expert au Centre national de recherches Institut Kourtchatov parle de la coopération avec l’Afrique du Sud :

« L’Afrique du Sud a besoin du nucléaire civil, pourquoi donc ne pas coopérer ? Nous avons de bons projets, nous pouvons construire et fournir des équipements pour les réacteurs nucléaires. Dans ce sens l’Afrique du Sud est un Etat comme les autres. C’est même un pays à culture nucléaire évoluée, une centrale y fonctionne depuis longtemps. A regarder plus attentivement, l’Afrique du Sud a même mené, et avec succès, des recherches dans la sphère des armes nucléaires. Après cela elle a accepté de son gré d’y renoncer, ce qui est aussi un moment important ».

La Russie souhaiterait développer sa coopération dans le nucléaire civil avec la Grande-Bretagne. Comme l’a annoncé le chef de Rosatom Sergueï Kirienko, la Russie compte discuter la possibilité de sa participation au projet de construction d’une centrale nucléaire en Grande-Bretagne lors du sommet du G8, qui se déroulera en juin en Irlande du Nord. Jusqu’à présent la Grande-Bretagne construisait elle-même toutes ses centrales nucléaires, remarque Andreï Gagarinski :

« Comme ils commençaient de construire dans les années 50 du siècle dernier, de nombreuses centrales nucléaires ont épuisé leur ressource. La Grande-Bretagne considère qu’elle a besoin du nucléaire civil et qu’elle doit en avoir dans son arsenal énergétique. Maintenant elle choisit à qui confier la construction. La France avec sa riche expérience en la matière peut l’aider. Si la Russie réussit à prouver qu’elle le peut aussi, ce serait très bien ».

Voici ce que dit Alexandre Vinogradov, ingénieur en chef au laboratoire de la physique de neutrons à l’Institut unifié des recherches nucléaires :

« Nous avons étudié à fond les réacteurs de grande puissance VVER-1000 à eau pressurisée de nouvelle génération. Nous avons des réacteurs analogues de moindre puissance tout aussi bien étudiés ».

De nos jours de plus en plus de pays annoncent leur volonté de se doter d’une première centrale nucléaire ou le font déjà. Parmi eux : le Vietnam, la Turquie, le Bangladesh, l’Arabie Saoudite, le Bélarus. Probablement la liste sera rallongée, et la concurrence va devenir plus serrée. Rosatom y est prêt.

Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала