Le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) Yukiya Amano a annoncé vendredi lors d'une conférence de presse que l'Agence envisageait d'ouvrir un bureau provisoire à Téhéran.
"Nous demanderons probablement à l'Iran de nous autoriser à mettre en place une représentation provisoire en Iran. Il s'agit d'une pratique courante. Cela se fait pour apporter un soutien logistique à la mission des experts", a déclaré M. Amano.
L'AIEA doit doubler le nombre de ses inspecteurs et recevoir un financement supplémentaire de 6 millions d'euros pour six mois afin de vérifier l'application de l'accord intérimaire de Genève sur le nucléaire iranien.
Aux termes de cet accord, l'Iran s'est engagé à suspendre pour une durée de six mois l'enrichissement d'uranium à plus de 5%, à stopper la mise en place du réacteur à eau lourde d'Arak et à autoriser les inspecteurs de l'AIEA à visiter les sites nucléaires iraniens.
L'accord intérimaire sur le nucléaire iranien est entré en application le 20 janvier.
