Ukraine: plutôt que de discuter des sanctions, l'UE mise sur le règlement (Füle)

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Plutôt que de discuter des sanctions contre l'Ukraine, l'Union européenne préfère aider ce pays à régler la crise qui l'ébranle, a déclaré le commissaire européen à l'Elargissement et la Politique de voisinage Stefan Füle qui avait négocié en vain l'accord d'association avec Kiev.

Plutôt que de discuter des sanctions contre l'Ukraine, l'Union européenne préfère aider ce pays à régler la crise qui l'ébranle, a déclaré mercredi le commissaire européen à l'Elargissement et la Politique de voisinage Stefan Füle qui avait négocié en vain l'accord d'association avec Kiev.

"Notre stratégie n'est pas concentrée sur des sanctions, mais sur des engagements reposant sur nos valeurs et principes", a souligné M.Füle, intervenant devant les députés au Parlement européen.

Et de préciser que la stratégie de l'UE prévoyait trois stades de règlement de la situation actuelle.

"Il s'agit tout d'abord de faire cesser la violence et d'assurer un minimum de stabilité et de sécurité. Il faut ensuite engager un dialogue politique et de créer une plateforme pour le dialogue inclusif le plus large possible. Et enfin, c'est l'accord d'association, soit notre programme des réformes pour l'Ukraine. C'est un projet de réformes économiques. Il est aussi question des contacts entre les personnes et de l'abrogation des visas", a indiqué le commissaire, ajoutant qu'il se rendrait en Ukraine la semaine prochaine.

Depuis le 21 novembre, l'Ukraine connaît une vague de contestation populaire déclenchée par la décision du pouvoir de suspendre le processus d'association avec l'Union européenne. Le mouvement de protestation s'est radicalisé suite à l'adoption par le parlement d'une série de lois sur les manifestations jugées "liberticides" par les opposants.

Les violences qui s'en sont suivies ont fait trois morts, selon les autorités ukrainiennes. Des opposants radicaux ont investi des bâtiments administratifs dans de nombreuses villes du pays, y compris à Kiev. Face à la pression populaire, le président Viktor Ianoukovitch a accepté le 28 janvier la démission du premier ministre Nikolaï Azarov et a chargé le vice-premier ministre Sergueï Arbouzov de diriger le gouvernement par intérim.

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