Lettonie: Moscou dénonce l'assimilation forcée des minorités

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La décision de Riga de supprimer la langue russe des écoles secondaires lettones à partir de septembre 2018 s'inscrit dans la politique nationale d'assimilation forcée des minorités ethniques, a déclaré le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Alexandre Loukachevitch.

La décision de Riga de supprimer la langue russe des écoles secondaires lettones à partir de septembre 2018 s'inscrit dans la politique nationale d'assimilation forcée des minorités ethniques, a déclaré jeudi à Moscou le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Alexandre Loukachevitch.

"Les autorités lettones mènent toujours leurs politique visant à supprimer l'enseignement en russe. Or c'est la langue maternelle et de communication d'un tiers de la population lettone. Qui plus est, la Lettonie fait fi des recommandations formulées à maintes reprises par des organisations internationales", a indiqué M.Loukachevitch.

"Nous espérons que les structures internationales, notamment l'Union européenne et les organisations de défense des droits de l'homme, adopteront une position objective à l'égard de ces projets qui cherchent à assurer une assimilation forcée des minorités ethniques en Lettonie", a souligné le porte-parole.

En Lettonie, les russophones constituent 33% des deux millions d'habitants du pays. Or, le russe n'est pas une langue officielle dans le pays. Environ 15% des habitants de Lettonie - principalement des russophones - ont le statut d'apatrides. Les droits des citoyens et des apatrides divergent sur près de 80 points. Les apatrides, officiellement appelés en Lettonie "non-citoyens", ne sont notamment pas autorisés à voter ni à travailler dans la fonction publique.

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