Hollande-Obama : convergence sur les dossiers internationaux

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S’exprimant devant les médias, les dirigeants des deux pays ont réaffirmé l'existence de l’alliance unissant leurs deux pays.

La conférence conjointe de François Hollande et de Barack Obama, qui a eu lieu mardi après-midi à la Maison Blanche lors du deuxième jour de la visite officielle du chef de l’Etat français aux Etats-Unis, s’est déroulée dans une bonne ambiance. Elle a duré 1h05, plus longtemps que prévu.

« C’est le 40ème anniversaire de la première visite de François Hollande aux Etats-Unis », a rappelé Barack Obama en début de la conférence, souhaitant visiblement détendre l'atmosphère.

Accord sur les dossiers internationaux

Beaucoup de dossiers internationaux ont été abordés, et les deux chefs d’Etat ont montré qu’ils étaient d’accord sur les questions clés.

Concernant le conflit syrien, Hollande et Obama ont constaté tous les deux leur frustration et leur impuissance. « Nous allons continuer de faire pression sur le régime d’Assad et tenter de convaincre la Russie et l’Iran qu’ils n’ont aucun intérêt à laisser continuer l’effusion de sang en Syrie », a indiqué Obama, ajoutant qu’une frappe militaire contre ce pays ne serait pas une bonne solution.

« S'il aujourd'hui une partie bloque le processus de paix, c'est bien le régime syrien », a enchaîné François Hollande. « C'est la raison pour laquelle une résolution va être proposée au conseil de sécurité », a précisé le président français.

Les deux chefs d’Etat sont également restés fermes sur le dossier iranien, rappelant notamment aux entreprises qui se rendent dans le pays aux fins de prospection que des sanctions sont toujours en vigueur. Barack Obama a rapellé qu'ils y vont « à leurs risques et périls », promettant des sanctions aux entreprises qui rompraient l'embargo frappant l'Iran. François Hollande a également mis en garde les entreprises françaises qui se sont implantées en Iran. T

Ecoutes : la confiance « restaurée »

François Hollande a en outre affirmé que « la confiance mutuelle » entre Washington et Paris était « restaurée » après le scandale lié à l’agence de renseignements américaine (NSA), qui a procédé à des écoutes téléphoniques à grande échelle, notamment de dirigeants étrangers.

« La confiance mutuelle a été restaurée et elle doit être fondée à la fois sur le respect de chacun de nos pays et également sur la protection de la vie privée », a déclaré Hollande lors de la conférence de presse.

Les deux leaders ont également réaffirmé leur volonté de conclure un accord de libre-échange transatlantique, les négociations appropriées ayant commencé en juillet dernier. Les deux parties se sont fixé comme objectif de parvenir à un accord avant l'expiration du mandat de l’actuelle Commission européenne en octobre 2014. Toutefois les experts estiment que les pourparlers pourraient se prolonger jusqu'en 2015.

Pour le troisième et dernier jour de sa visite aux Etats-Unis, le président français s'envolera pour San Francisco. Il y rencontrera notamment des chefs d'entreprises du secteur numérique. T

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