L’OSC entrouvre la porte à de nouveaux membres

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A Douchanbé, capitale du Tadjikistan, le 11-12 septembre, a eu lieu le sommet de l'Organisation de Coopération de Shanghai (OCS), auquel ont pris part les leaders du Kazakhstan, du Kirghizistan, de la Chine, de la Russie, du Tadjikistan et de l'Ouzbékistan.

Le bilan principal du sommet consiste en l’adoption de documents ouvrant de nouvelles possibilités pour l'élargissement ultérieur du bloc, qui regroupe actuellement la Russie, la Chine et leurs partenaires de l'Asie Centrale. Vladimir Poutine n'a pas exclu que ses nouveaux membres, à savoir l'Inde, le Pakistan et l'Iran, puissent se joindre à l’OCS dès l'année prochaine, quand la Russie assurera la présidence de l’organisation. Selon l'expert du Centre turc des études stratégiques internationales (USAK) Habibe Ozdal, l'élargissement possible de l'OCS affermira sérieusement les positions de l'organisation non seulement dans la région, mais aussi dans le monde.

« Avant tout, on pourra remarquer les changements qui se font à l'intérieur de l'OCS. Comme on le sait, quand l'OCS a été créée en 1996 sous la forme du +quintette de Shanghai+, la tâche principale de l'organisation consistait à régler les problèmes frontaliers entre les pays. C'était l'initiative de la Chine, de la Russie, du Kazakhstan, du Kirghizstan et du Tadjikistan. Et en 2001, après l'entrée de l'Ouzbékistan, elle s'est transformée en OCS, et bien qu'elle ne soit pas une alliance militaire, elle est devenue une organisation qui réalise des initiatives communes – économiques et politiques, ainsi que des initiatives dans le domaine de la sécurité. »

Aujourd’hui, l’OSC est déjà perçue par certains experts comme une sorte d’alternative à l'alliance militaire de l'OTAN. Et son élargissement possible est considéré comme une réponse à l'intensification de l'OTAN en Europe. D'autre part, le professeur de la section des relations internationales de l'Université Necmettin Erbakan Mourat Chemrek trouve que l’OCS et l'OTAN doivent au contraire unir leurs efforts.

« Puisque pour le moment, il n’est pas question de l'élargissement de l'OTAN, il ne faut pas parler des menaces à la Russie de la part de l'OTAN. C'est-à-dire qu’il ne faut pas examiner ce qui se passe comme +une réponse à la menace par une menace plus grande+. Je pense qu’à l'OTAN, on doit percevoir l'événement de la même manière. La possibilité de l'élargissement de l'OCS n'est pas dirigée contre elle. Pour l'OTAN, la Russie ne doit pas être la menace numéro 1. En tenant compte des événements se passant au Proche-Orient, où l'OTAN doit jouer un rôle actif sous le commandement des États-Unis, la querelle de l’alliance avec la Russie ne semble pas une décision sage. Et dans ce jeu de menaces mutuelles, aucune des parties n'aura le dessus. Au contraire, il me semble que la Russie, dans le cadre de l’OCS élargie, aura plus de possibilités pour une coopération plus étroite avec l'OTAN. » /N

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