En Europe, les crises se succèdent inexorablement, et les nouveaux problèmes évincent les précédents. Aujourd'hui, le fléau du vieux continent est la vague de clandestins affluant en Europe. Plus récemment, c'est la crise en Grèce qui donnait des maux de tête aux dirigeants communautaires. Absorbés par des problèmes interminables, les Européens ont oublié leur pire cauchemar du début de l'année — la situation en Ukraine.
Néanmoins, la mémoire courte de l'Occident pourrait avoir des conséquences désastreuses. L'Ukraine, dont l'économie s'effondre littéralement, est en outre déchirée par la guerre civile.
Ces conditions pourraient mener dans un avenir proche à une catastrophe démographique et humanitaire, voire à un exode massif des Ukrainiens vers l'Europe. Il est à noter que pour le moment, le nombre de réfugiés ukrainiens s'élève à 2 millions de personnes, qui trouvent refuge principalement en Russie et en Pologne.
L'Europe, en proie à la pression des migrants en provenance d'Afrique et du Proche-Orient, est-elle également prête à accueillir les réfugiés ukrainiens? La question reste en suspens.
1,438,000 people displaced by conflict in East #Ukraine.Kids are among most affected @Refugees http://t.co/yRWO0N31Ja pic.twitter.com/eLUdKf0UUC
— Lotte Leicht (@LotteLeicht1) 21 августа 2015
Comme bien des médias européens, Die Welt a régulièrement accusé la Russie de tous les maux durant la crise ukrainienne. De son côté, Moscou réfute les accusations de l'Occidentet fait valoir qu'elle aide régulièrement les habitants des régions ukrainiennes ravagées par la guerre civile.
No civil war in #Ukraine, you say? Why then is there over a million+ Ukrainian refugees in "aggressor" #Russia? pic.twitter.com/WxU5nUI2sp
— Mark Sleboda (@MarkSleboda1) 29 августа 2015
Le pays envoie de l'aide humanitaire dans la zone de conflit, et ouvre ses portes aux réfugiés fuyant les hostilités. La Russie favorise en outre l'insertion professionnelle des actifs et accorde des bourses aux étudiants ukrainiens réalisant leur cursus dans les universités russes.
Partie prenante des accords de Minsk, la Russie appelle régulièrement les parties belligérantes à respecter le cessez-le-feu et à mettre fin aux actions militaires en Ukraine.