Selon lui, les sanctions imposées par Moscou à l'encontre d'Ankara exerceront un impact non seulement sur l'économie turque, mais sur l'économie russe également.
La Turquie a toujours considéré comme des priorités l'ouverture des communications avec la Russie ainsi que la coordination des efforts des deux pays en Syrie, a affirmé M.Davutoglu.
D'après lui, le récent incident du bombardier russe abattu par les forces aériennes turques témoigne du fait que les opérations aériennes menées par deux coalitions différentes dans le même espace sont susceptibles de provoquer de telles situations.
Suite à l'incident, le président russe Vladimir Poutine a accusé les autorités turques de faire le jeu des terroristes dans la région. Dans les jours suivant la destruction de l'avion, la Russie a adopté des sanctions économiques à l'encontre de la Turquie.
Ces sanctions comprennent notamment l'interdiction des vols charters entre la Russie et la Turquie, l'interdiction aux employeurs russes d'embaucher des travailleurs turcs à partir du 1er janvier, ou encore l'interdiction d'importations de certaines marchandises turques.
La Russie a également pris la décision de suspendre, dès le 1er janvier 2016, le régime sans visas avec la Turquie.