Un nouveau rapport d'un comité d'experts de l'Onu publié en début de semaine signale notamment que la Corée du Nord possède 54 usines d'armement et qu'elle fait le commerce des technologies d'armement depuis 1996.
Un autre rapport des experts onusiens, paru en août 2015, fait état de la construction par les ouvriers nord-coréens d'une base militaire à Suider Hof, non loin de Windhoek. Les experts rappellent que la construction des usines d'armement et des bases militaires a été interdite à la Corée du Nord en vertu de l'embargo de l'Onu.
Selon le site d'information sud-africain IOL, outre la Namibie, la Corée du Nord participe à la construction et à l'exploitation d'une usine de munitions à Likasi en République démocratique du Congo.
L'Ethiopie compte elle aussi sur une coopération à long terme avec la Corée du Nord. L'Ethiopie a besoin de l'entretien de ses vieux systèmes d'armement et de livraisons de pièces de rechange pour les chars de combat ainsi que de munitions. Quant à la Tanzanie, toujours selon le site IOL, elle a plusieurs fois invité des spécialistes nord-coréens pour moderniser ses avions de combat, bien qu'elle se soit vue obligée de mettre un terme à ces relations et d'expulser les spécialistes, étant devenue la cible d'une violente critique.
La Corée du Nord accorde son assistance dans la formation de policiers et de militaires de nombreux pays d'Afrique. En 2014, elle a formé 700 policiers pour l'Ouganda, bien que cette activité soit illégale. Les autorités ougandaises ont cependant déclaré qu'il ne s'agissait pas d'une violation de l'embargo car les instructeurs nord-coréens se spécialisaient dans le sauvetage en mer, l'assistance médicale et les technologies du bâtiment.
Pyongyang a formé des unités spéciales et des gardes du corps pour la Tanzanie, le Zimbabwe, le Nigeria et la République démocratique du Congo.