La demande pour les services du programme est de plus en plus élevée sur fond de ses récents succès. DoNotPay a été mis en place en septembre dernier par Joshua Browder, étudiant britannique de 19 ans. Dès son premier mois de lancement, le programme a vu 3.000 personnes recourir à ses services pour différentes causes. Au mois de février, le robot-juriste a gagné un nombre d'affaires dont le montant total était estimé à trois millions de dollars.
Quelle est la fréquence, en pourcentage, de ses victoires? Le robot gagne dans 64% des affaires, répond Business Insider. Et ce alors que DoNotPay fonctionne de façon très simple.
#DoNotPay, un robot avocat qui pourrait bien révolutionner l'univers des PV https://t.co/siuXTwsCCM pic.twitter.com/hPNjqBdIU6
— Copark (@Coparkco) 29 февраля 2016 г.
Tout d'abord, l'utilisateur (entendez — le client) crée un compte et après le robot-juriste lui pose des questions sur son affaire, notamment sur ses violations des règles de stationnement. La conversation s'organise comme un chat où le robot peut interroger le client sur des détails, par exemple, s'il y avait une certaine signalisation routière ou qui se trouvait au volant du véhicule. Après la session de questions-réponses, le robot se met à rédiger l'appel.
British teen @Standford helps overturn 250k parking tickets with #chatbox #DoNotPay #AI https://t.co/LfcfGABu4w pic.twitter.com/mz9p4Looai
— Sasha Nemchonok (@cookiesatsunset) 28 июня 2016 г.
Ainsi, la création de Joshua Browder illustre plus qu'éloquemment la capacité des robots à aider les gens à régler des problèmes sérieux et coûteux qui ne sont pas seulement commander quelque chose à manger ou appeler un taxi. Le robot-avocat permet d'ailleurs d'éviter les frais juridiques coûteux donc d'économiser pas mal d'argent.
Cet automne, le programmeur britannique entend lancer DoNotPay à Seattle, aux Etats-Unis. Il travaille aussi sur d'autres chat-programmes, l'un d'entre eux vise à assurer des services juridiques aux gens atteints par le VIH, et un autre doit aider les migrants syriens sans connaissances de l'anglais à rédiger leur demande d'asile dans cette langue.