Selon le président du centre d'études stratégiques Bilgesam, Atilla Sandıklı, les autorités turques ont vraiment accepté certains changements de la politique étrangère dans le conflit syrien, mais elles n'ont pas complètement renoncé à leur position antérieure à l'égard de Bachar el-Assad.
"Dans le cadre de la formation du système des valeurs et des relations internationales, les autorités turques se rendent compte de l'inefficacité de la politique de pression, et en réexaminant leurs relations avec les pays amis, alliés et partenaires, elles passent progressivement vers la recherche d'une stratégie capable de prendre en compte les intérêts mutuels des parties", indique l'expert.
La veille, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov avait déclaré que la normalisation des relations entre la Turquie et la Russie rendrait les recherches de solutions à la crise syrienne plus efficaces.
Atilla Sandıklı a aussi souligné l'importance du processus de normalisation des relations russo-turques afin de garantir la paix en Syrie et au Proche-Orient.
Néanmoins, selon le politologue, "pour renforcer l'effet positif de ce processus, les autorités turques doivent élargir les limites de la coopération bilatérale avec la Russie dans l'affaire syrienne".