Assurant qu'elle serait "la présidente des démocrates, des républicains, des indépendants", elle s'est adressée dès le début de son allocution aux partisans de son rival de la primaire, le sénateur du Vermont Bernie Sanders "démocrate socialiste" revendiqué.
L'ancienne secrétaire d'Etat n'a pas manqué l'occasion de décocher des flèches à son adversaire républicain, le milliardaire Donald Trump, qui a été investi la semaine dernière à Cleveland (Ohio, nord) et qui veut sauver le pays "à lui seul".
Dans son discours solennel, la candidate démocrate a toutefois reconnu que de nombreux Américains se sentaient laissés pour compte sur le marché du travail, dans un geste vers un électorat que tente de séduire son rival Donald Trump.
"Tant d'entre vous m'ont dit qu'ils sentaient que l'économie ne fonctionnait pas pour eux. Certains d'entre vous sont frustrés, même furieux. Et vous savez quoi? Vous avez raison. Elle n'est pas encore à la hauteur", a-t-elle dit.
L'ancienne chef de la diplomatie américaine du président Barack Obama, rapporte l'АFР, a par ailleurs souligné qu'elle avait présenté une "stratégie pour vaincre le groupe Etat islamique".
"Ce ne sera pas facile mais, croyez-moi, nous vaincrons", a-t-elle lancé.
"Donald Trump dit, je cite +J'en sais plus sur le groupe EI que les généraux+. Non, Donald, tu n'en sais pas plus", a-t-elle tancé.