Des responsables américains examinent la question de l'introduction de nouvelles sanctions contre la Russie en réponse au piratage des serveurs du Parti démocrate.
Il ne reste plus à Washington qu'à trouver le moyen d'accuser le Kremlin d'avoir organisé cette attaque informatique, lit-on dans le Wall Street Journal se référant à des sources proches du dossier.
Selon le journal américain, le FBI ainsi que d'autres services spéciaux américains sont persuadés que la Russie est derrière la révélation des courriers compromettants du Parti démocrate.
D'ailleurs, l'année dernière, le président américain Barack Obama a signé un décret simplifiant la procédure d'imposition de sanctions contre ceux qui commettent ou aident à commettre des cyber-attaques.
Auparavant, WikiLeaks a dévoilé 19.252 messages électroniques du Comité national du Parti démocrate des Etats-Unis. Ces courriels révèlent que, lors de la bataille des primaires, les instances dirigeantes des démocrates soutenaient ouvertement Hillary Clinton au détriment de l'autre candidat démocrate, Bernie Sanders, qui a finalement perdu.
Suite à ces révélations, la présidente du parti Debbie Wasserman Schultz a été obligée d'annoncer sa démission.
En représailles, le siège de la campagne électorale d'Hillary Clinton a reproché à Moscou le piratage de serveurs du Comité national du Parti démocrate, une démarche qui viserait à soutenir le candidat républicain Donald Trump. Le porte-parole du Kremlin a qualifié ces affirmations d'absurdes.