On assiste en effet à une nouvelle étape de la confrontation en terre syrienne de l'axe Damas-Moscou-Téhéran face aux USA & satellites. Les médias étasuniens avaient fait écho il y a quelques jours d'une éventualité pour les USA de mener des frappes contre l'armée syrienne au moment où le degré d'hystérie côté élites occidentales passe au stade supérieure, voire suprême, alors que se déroule la bataille pour la libération totale de la ville d'Alep, deuxième ville de Syrie, de la présence terroriste. A Alep se joue en effet le grand tournant de cette guerre contre le terrorisme international qui a été imposé à la Syrie il y a plus de cinq ans. On surnomme d'ailleurs à juste titre cette ville le Stalingrad syrien.
« Le personnel russe des systèmes de défense aérienne a peu de chances d'avoir le temps pour déterminer les trajectoires exactes d'éventuels missiles et à qui ils appartiennent. De plus, toutes les illusions d'amateurs sur l'existence d'avions « invisibles » feront face à une réalité décevante », a déclaré le général Igor Konachenkov, porte-parole du ministère de la Défense.
En d'autres termes : Moscou a annoncé ses plans d'abattre tout missile menaçant en Syrie. La Russie se tient donc prête à protéger le personnel militaire russe présent en Syrie, tout comme l'allié syrien. Et c'est parfaitement logique. On rappellera d'ailleurs une fois de plus que la Russie se trouve en Syrie sur une base légale, totalement à l'inverse des USA & Co. qui n'ont reçu ni invitation de la part du gouvernement syrien, ni un mandat de l'ONU.
Un plan de toute façon voué à l'échec puisque la Syrie est déterminée plus que jamais à en finir avec le terrorisme sur son sol. Quant aux USA & suiveurs, dont la France actuelle, ils sont prévenus. Tout soutien, y compris désormais direct aux terroristes, recevra une réponse adéquate.
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