La Conférence sur le changement climatique (la COP22) se déroule actuellement à Marrakech, au moment même où le président élu américain, Donald Trump, a confié la mission de transition de l'agence fédérale pour la protection de l'environnement à Myron Ebell, lui-même climatosceptique.
Les États-Unis étant à l'origine de 15 % des émissions de gaz à effet de serre, Ban-Ki Moon, le secrétaire général de l'ONU, a appelé à une responsabilité partagée. Emmanuel Dupuy considère ainsi que: « si M. Trump remet en cause, il a tout à fait le droit de le faire juridiquement, ça prend quand même un certain nombre de procédures et de temps, s'il veut sortir de la Convention cadre des Nations Unies […] Pour sortir de l'accord de Paris, juridiquement ça implique un an de préavis et trois ans. »