Telle était sa réaction à la nouvelle résolution adoptée par le Conseil de sécurité de l’ONU sur la question israélo-palestinienne.
Vendredi, pour la première fois depuis 1979, le Conseil de sécurité a demandé à Israël de cesser les implantations dans les territoires palestiniens et à Jérusalem-Est, dans une résolution rendue possible par la décision des Etats-Unis de ne pas utiliser leur droit de veto.
Les Etats-Unis se sont abstenus alors qu'ils avaient toujours soutenu Israël jusqu'ici sur ce dossier extrêmement sensible. Les 14 autres membres du Conseil ont voté en faveur de ce texte initialement proposé par l'Egypte. M. Trump avait appelé à imposer un veto comme Washington l’avait toujours pratiqué.
« En ce qui concerne l’Onu, tout changera après le 20 janvier », a écrit M. Trump sur son compte Twitter, en allusion à sa date d’investiture.
Il s'agit d’un « grand camouflet » pour Israël, a estimé de son côté Nabil Abou Roudeina, porte-parole de la présidence palestinienne, parlant « d'une condamnation internationale unanime de la colonisation et d'un fort soutien à une solution à deux Etats. »
Ce dossier international se double d'une divergence marquée entre l'administration américaine sortante de Barack Obama et Donald Trump. Le porte-parole de la Maison Blanche Ben Rhodes a rappelé à Donald Trump que jusqu’à son investiture le président sortant restait à la tête des Etats-Unis.
La résolution juge illégitime la création de toute colonie de peuplement par Israël dans les territoires palestiniennes occupés depuis 1967 et la qualifie de « violation flagrante du droit international » qui reste le principal obstacle sur la voie vers le règlement du conflit israélo-palestinien.
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