Lors des négociations qui ont eu lieu le 28 février entre le commandement des forces aérospatiales russes en Syrie et les représentants des forces aériennes américaines, la partie américaine « s'est dite préoccupée par la possibilité d'une frappe non intentionnelle » qui, selon elle, pourrait être menée «par les avions syriens et russes contre les groupes armés contrôlés par les États-Unis dans le cadre d'une mission de combat contre Daech dans la région située au sud de la ville de Manbidj ».
Afin de parer à cette éventualité, le commandement américain a alors transmis les coordonnées de l'opposition syrienne à ses collègues russes.
Les militaires russes se sont également dits prêts à poursuivre leur coopération avec les États-Unis dans le cadre de la lutte antiterroriste.
Par le passé, Moscou a plusieurs fois souligné que ses décisions concernant les bombardements en Syrie étaient prises uniquement sur la base des informations recueillies par les services de renseignement et après leur vérification.
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