Kim Dong-Yub, de l'Institut des études extrême-orientales de l'Université Kyungnam, en Corée du Sud, affirme notamment que la Corée du Nord pourrait avoir réussi à miniaturiser des charges jusqu'à 750 kg, ce qui donnerait une portée de 10.000 km à un missile.
«Cela signifie qu'il pourrait atteindre non seulement des villes de l'ouest mais également New York et Washington», dit-il à l'AFP.
Le test du missile intercontinental (ICBM) «est cette fois-ci destiné à envoyer un sévère avertissement aux États-Unis, qui multiplient les remarques insensées, agitent frénétiquement des sanctions et une campagne visant à faire pression» sur Pyongyang, a déclaré le ministère des Affaires étrangères nord-coréen, dans un communiqué publié par l'agence officielle KCNA.
Pour rappel, l'Onu a infligé six régimes de sanctions à Pyongyang depuis 2006, mais deux résolutions adoptées l'an dernier les ont particulièrement renforcées.