Le consul général de Russie à San-Francisco, Sergueï Petrov, a annoncé qu’en dépit de la prescription des États-Unis de fermer le consulat russe de San-Francisco, il se conformerait uniquement aux décisions prises par les autorités russes.
Il a en outre regretté cette mesure, soulignant qu’elle aurait des répercussions sur les intérêts des citoyens aussi bien russes qu’américains.
«Cette décision est éminemment regrettable. Elle frappera de plein fouet les intérêts des citoyens russes habitant dans la région […] et bien sûr les citoyens américains qui s’adressent au consulat souvent au sujet de nombreuses questions, dont leurs demandes de visa», a expliqué le diplomate.
Le sénateur Andrei Klimov, membre du comité des Affaires étrangères du Conseil de la Fédération, n’a pas tardé à réagir à la fermeture des bâtiments diplomatiques russes aux États-Unis et a l'a qualifiée de «goujaterie». Il a en outre souligné que la Russie devait y répondre. Et de préciser que cette réponse ne devait pas être nécessairement réciproque.
Vladimir Poutine a déclaré fin juillet que le nombre d'employés de la mission diplomatique américaine en Russie devait être égal à celui de la mission russe aux États-Unis, soit 455 personnes. Selon lui, 755 employés de l'ambassade américaine doivent quitter le pays. Le ministère russe des Affaires étrangères a demandé aux États-Unis de réduire le nombre d'employés de l'ambassade avant le 1er septembre.
Les autorités russes ont imposé ces sanctions diplomatiques à l'encontre des États-Unis en réponse à l'adoption par le Congrès américain de nouvelles sanctions antirusses. Moscou a en outre interdit à partir du 1er août au personnel de l'ambassade l'accès à une résidence et à un entrepôt.