L'Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, Bahreïn et l'Égypte ont coupé toutes leurs relations diplomatiques avec le Qatar depuis le 5 juin, l'accusant de «soutenir le terrorisme» et de se rapprocher de l'Iran, le grand rival régional de Riyad. Les Émirats, l'Arabie et Bahreïn ont notamment interrompu toutes leurs liaisons aériennes, maritimes ou terrestres avec le Qatar et ont également bouclé la seule frontière terrestre de l'émirat, compliquant son approvisionnement.
Doha a toujours rejeté les accusations lancées par ces pays.
Les agences de renseignement qataries mènent une enquête et «sont en contact avec des responsables auprès des juridictions compétentes», a-t-il ajouté.
«Si cette guerre financière s'avérait réelle, ce serait honteux et dangereux pour l'économie du Qatar mais aussi pour l'économie mondiale», a-t-il indiqué.
Ces déclarations interviennent quelques jours après que le site américain d'investigation The Intercept eut affirmé que les Émirats arabes unis ont tenté de «mener une guerre financière» contre Doha.
Le site d'information, qui dit se baser sur des courriels de l'ambassadeur émirati aux États-Unis, affirmait que le plan incluait des attaques sur la monnaie qatarie, notamment afin de déstabiliser l'émirat dans l'organisation du Mondial 2022 de football.