«Actuellement, nous n'avons pas de preuves convaincantes qu’il y a eu des piratages. Je veux faire un examen approfondi pour m'assurer que nous avons une image complète», a-t-elle indiqué.
Ces auditions ont eu lieu mardi devant le Comité des sciences, de l'espace et de la technologie de la Chambre des représentants des États-Unis. Un membre du comité a répété sa question à maintes reprises et a refusé d'accepter la réponse de Jeanette Manfra qui disait ne pas être prête à discuter de ce sujet lors des auditions publiques.
Le 13 septembre, le département américain de la Sécurité intérieure a appelé les établissements publics du pays à désinstaller sous 90 jours les logiciels antivirus de la société russe, en raison des liens prétendus de l'entreprise «avec les services de renseignement et d'autres institutions russes».
Kaspersky Lab a nié tout lien avec le Kremlin et déclaré que ces allégations étaient sans fondement. L'entreprise russe s'est dite certaine que l'enquête lancée aux États-Unis démontrera qu'elle n'a pas de liens avec les autorités russes. Le patron du groupe, Evguéni Kaspersky, a accepté d'intervenir devant le Congrès américain.
Le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, avait qualifié l'information d'absurde.
Kaspersky Lab est une société privée spécialisée dans la sécurité des systèmes d'information proposant des antivirus, anti-spyware, anti-spam ainsi que d'autres outils de sécurité. Elle a été fondée par Natalya Kasperskaya et Eugène Kaspersky en 1997.