Vente d’armes canadiennes en Ukraine: «agir comme un tampon modérateur»

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Le gouvernement canadien annonçait le 14 décembre dernier la décision de la Chambre des communes d’Ottawa d’autoriser la vente d’armes létales à l’armée ukrainienne. Comment expliquer cette mesure controversée? Rachel Marsden invitait maître Michel Drapeau, avocat et ancien colonel dans les Forces armées canadiennes.

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Vente d’armes canadiennes à l’Ukraine: Ottawa protecteur ou pyromane?
Dans leur effort de soutien aux autorités ukrainiennes, les Occidentaux n'avaient jusqu'alors officiellement fourni à Kiev que du matériel non létal et des conseillers militaires. Coup de théâtre au Canada, le jeudi 14 décembre, avec l'annonce du gouvernement fédéral d'autoriser les marchands d'armes du pays à vendre du matériel létal à l'Ukraine, une décision qui a depuis été suivie par Washington.

Maître Michel Drapeau, avocat et ancien colonel dans les Forces armées canadiennes, défend le droit du Canada, pays souverain à vendre des armes à un autre pays souverain, l'Ukraine. Il souligne pour appuyer son propos l'importance de la population ukrainienne immigrée au Canada, un fait méconnu en France. Une diaspora présente jusque dans le gouvernement: «la ministre des Affaires étrangères canadienne [Chrystia Freeland] est d'origine ukrainienne». L'ancien militaire déclare alors: «ce qui se passe en Ukraine a des résonnances au niveau de la politique intérieure au Canada.»

Pour Michel Drapeau, Ottawa souhaite «agir comme un tampon modérateur» dans le conflit ukrainien. En tant que pays membre fondateur de l'Otan, «il exprime de cette façon-là son soutien, son support et son désaccord avec la politique extérieure de la Russie». Le principe de la politique étrangère canadienne? «Une politique de défense qui est basée sur notre appartenance au sein d'alliances et l'Otan est la première de toutes ces alliances». Si le détail des armes visées par cette autorisation n'était pas encore précisé au moment de notre émission, Michel Drapeau estimait qu'il s'agissait là d'armes légères: «je pense que ce sont des armes portables de petit calibre».

Retrouvez l'intégralité de l'émission en vidéo sur notre chaîne YouTube Radio Sputnik

 

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