Menace nucléaire, xénophobie, nationalisme: l’Onu dresse le bilan de l’année 2017

© REUTERS / Denis Balibouse/File photoAntonio Guterres
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Le secrétaire général de l'Onu, Antonio Guterres, a lancé dimanche «un message d'alerte, une alerte rouge» sur les dangers qui menacent le monde en 2018, en appelant «à l'unité» lors de ses voeux pour la nouvelle année.

«Lorsque je suis entré en fonction, il y a un an, j'ai lancé un appel pour faire de 2017 une année de paix. C'est malheureusement et radicalement l'inverse qui s'est produit», déplore Antonio Guterres dans un communiqué.

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«Les conflits se sont envenimés et de nouveaux dangers sont apparus. Partout dans le monde, les craintes suscitées par les armes nucléaires n'ont jamais été aussi fortes depuis la fin de la guerre froide», souligne le patron de l'Onu, en allusion à la crise avec la Corée du Nord.

«Les changements climatiques sont plus rapides que nous» et «les inégalités sont toujours plus fortes», avec «des violations graves des droits de l'Homme», poursuit l'ex-Premier ministre portugais en regrettant la progression du nationalisme et de la xénophobie.

«Les problèmes deviennent planétaires alors que les personnes se replient sur elles-mêmes», note-t-il également.

«Nous pouvons résoudre les conflits, surmonter la haine et protéger nos valeurs communes. Mais nous devons être unis pour y parvenir», estime-t-il.

«L'unité est la voie à suivre: notre avenir en dépend», insiste enfin Antonio Guterres, en appelant les dirigeants du monde à «reconstruire la confiance en réunissant les peuples autour d'objectifs communs».

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