«De nouveaux pays seront mis prochainement sur la liste des cibles à frapper avec nos missiles balistiques», a déclaré le général Charaf Loqman, porte-parole de l'armée rebelle houthie dans un entretien avec l'agence Sputnik.
«Les Émirats arabes unis et d'autres pays du Golfe, ainsi que le Soudan après qu'il ait renoncé à retirer ses forces armées du Yémen, seront les objectifs de nos missiles balistiques», a précisé le responsable militaire rebelle.
S'exprimant sur les déclarations contradictoires entre les deux parties du conflit quant à l'évaluation des pertes humaines et matérielles occasionnées à chacune d'elles lors des derniers affrontements, le général a noté que «les combats font rage sur le front et qu'aucune partie ne peut évaluer ses pertes avec précision». «Toutes les évaluations sont approximatives. Lors des six derniers jours de combats nous avons pu identifier et comptabiliser 101 soldats morts du côté de la coalition dont plus de dix hauts gradés», a-t-il précisé.
Les Houthis, qui contrôlent une bonne partie du Yémen, dont la capitale Sanaa, ont tiré une série de missiles en direction du royaume saoudien au cours des derniers mois.
Une coalition arabe, sous conduite saoudienne, est en lutte depuis 2015 au Yémen contre le mouvement houthi, dans le but de rétablir au pouvoir le Président Abd-Rabbou Mansour Hadi, reconnu par la communauté internationale.