Une série de frappes menées par Washington et ses alliés en Syrie en avril dernier relevaient des intérêts nationaux des États-Unis, raison pour laquelle Donald Trump n'avait pas besoin d'obtenir le feu vert du Congrès, explique Defense News en citant un rapport du ministère américain de la Justice.
Le ministère de la Justice fait par ailleurs référence aux décisions similaires prises par des précédents chefs d'État américains également sans aval du Congrès et cite notamment les frappes en Libye et au Yémen sous Barack Obama.
Cette explication a déclenché une vague de critiques au sein du Congrès. Le sénateur démocrate de Virginie, Tim Kaine, a qualifié les propos tenus par le ministère d'«absurdes» et de «ridicules».
Dans la nuit du 13 au 14 avril, les États-Unis, le Royaume-Uni et la France ont porté des frappes contre des sites syriens où, selon eux, pourraient être fabriqués des armes chimiques. Sur 103 missiles tirés, 71 ont été interceptés par la DCA syrienne, selon le ministre russe de la Défense. Le bombardement a été mené en représailles à l'attaque chimique présumée qui aurait été perpétrée le 7 avril à Douma, près de Damas, selon les pays occidentaux.