Le projet de loi sur les mesures de réaction aux «démarches inamicales des États-Unis et d'autres États étrangers», approuvé par les deux chambres du Parlement russe, vient d'être signé par le Président Vladimir Poutine.
Désormais, le dirigeant russe sera en mesure d'arrêter ou suspendre la coopération bilatérale avec des pays jugés «inamicaux» ainsi qu'avec des organisations qui se trouvent «directement ou indirectement» sous la juridiction de ces pays.
Dans le même temps, toute entité russe avec une quelconque participation étrangère pourrait être également visée par la nouvelle loi.
Conformément aux dispositions du document, sur décision du Président, le gouvernement russe sera habilité à introduire divers contre-mesures à l'encontre d'États ayant décrété des sanctions visant Moscou qui ne devront pas toutefois concerner les produits de première nécessité dont les analogues ne sont pas produits en Russie et dans d'autres pays.
Des mesures similaires pourront être prises sur la base de recommandations du Conseil de sécurité russe, selon le document.