The Washington Post souligne que les faits se déroulent «sur fond de tensions croissantes entre le Président américain Donald Trump et la chancelière allemande Angela Merkel».
«L'effort en question fait suite l'intérêt de Donald Trump pour le retrait des troupes, qu'il a exprimé lors d'une réunion tenue plus tôt cette année avec des employés de la Maison-Blanche et des conseillers militaires. Donald Trump aurait été surpris par l'ampleur de la présence américaine [en Allemagne] qui compte environ 35.000 hommes en service actif. Il se serait plaint de ce que les autres pays ne contribuaient pas équitablement à la sécurité commune ou ne payaient pas assez à l'Otan», a indiqué le média.
Cette évaluation des dépenses «a alarmé les fonctionnaires européens, qui tentent de comprendre si Trump a réellement l'intention de repositionner les forces américaines ou s'il s'agit simplement d'une tactique de négociation avant le sommet de l'Otan des 11 et 12 juillet à Bruxelles pendant lequel Donald Trump pourrait critiquer une nouvelle fois ses alliés, jugeant insuffisantes leurs dépenses militaires».
Selon les sources de The Washington Post, «les options envisagées comprennent le retour des troupes américaines de l'Allemagne aux États-Unis, ainsi que leur transfert complet ou partiel en Pologne dont les dirigeants sont beaucoup plus disposés à coopérer avec Donald Trump».
La Pologne a récemment annoncé son intention de dépenser 2 milliards de dollars pour mettre en place sur son territoire une base pour y accueillir en permanence une division blindée américaine.
60.000 militaires américains sont actuellement déployés en Europe.