Les tigres «de Poutine» en pleine forme en Extrême-Orient russe (photos)

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Le tigre de Sibérie, également appelé tigre de l'Amour, est une source de fierté et d’attention toute particulière dans l’Extrême-Orient russe. Après avoir frôlé l'extinction au XXe siècle, sa population ne cesse d’augmenter, en grande partie grâce aux efforts du Centre du tigre de l’Amour. Son directeur s’est confié au micro de Sputnik.

À l'occasion du cinquième anniversaire du Centre du tigre de l'Amour, son directeur Sergueï Amarilev a fait part à Sputnik des réussites de l'organisation et rappelé le nombre de tigres peuplant actuellement l'Extrême-Orient russe. Il a en outre évoqué le destin de l'un de ces chats sauvages, Boris, que Vladimir Poutine avait remis en liberté il y a quelques années.

La population des tigres dans l'Extrême-Orient russe

M. Amarilev a rappelé que c'était le Président russe lui-même qui avait décrété la création du Centre le 29 juillet 2013, dans le but de consolider les activités du gouvernement et des organismes publics visant à préserver le tigre de l'Amour.

© Sputnik . Vitaly AnkovUn tigre de l'Amour
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«Selon les dernières données de 2015, il s'agissait de 523 à 540 tigres. Bien entendu, il est impossible de fournir un chiffre exact. Chaque année on compte un cinquième de l'habitat, parce que faire le comptage de tout l'habitat reviendrait à trop cher. Aussi, on s'occupe des calculs tous les 5 à 10 ans.»

Comme l'a souligné Sergueï Amarilev, actuellement le nombre des tigres pourrait s'élever entre 550 et 580, ce qui est un «bon résultat», et, le plus important, un signal prouvant que le Centre prend des mesures efficaces pour prendre soin de ce spécimen.

L'attitude des habitants vis-à-vis des chats sauvages

Le tigre fait partie de la population de la région, précise M. Amarilev, et le fait que lui et le léopard, un autre animal emblématique de l'Extrême-Orient russe, y existent toujours, est dû à ses habitants.

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«S'ils avaient affiché une hostilité à l'égard de ces animaux, s'ils avaient pour but de les tuer, ni le gouvernement, ni des organismes publics n'étaient en mesure de l'arrêter», a précisé Sergueï Amarilev.

En outre, selon lui, le tigre de l'Amour reçoit un tel accueil non parce que c'est un bel animal, très vif, très compréhensif, mais surtout parce qu'il possède de nombreuses qualités.

Le tigre Boris remis en liberté par Vladimir Poutine

Dans son entretien avec Sputnik, Sergueï Amarilev a également évoqué la remise en liberté par le Président russe de trois tigres, dénommés Kouzia, Boria et Ilona, dans la région de l'Amour le 22 mai 2014. Ces derniers avaient été retrouvés affaiblis dans la taïga de l'Extrême-Orient.

«C'était une grosse affaire, une expérience scientifique. Il n'y avait pas beaucoup de données, donc il y avait un certain risque, mais ce risque a été justifié. À l'époque, on a laissé sortir trois tigres, plus tard deux autres, mais alors sans la participation de Vladimir Poutine.»

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L'interlocuteur de Sputik a parlé en détails du sort de Boria, ou Boris, qui s'est mué en un grand et beau mâle.

«Il a rencontré une femelle, Svetlaïa, qui a été remise en liberté après lui, et maintenant ils ont une excellente progéniture, à savoir trois tigres. […] Plus tard on a laissé sortir une autre tigresse qui a fait la connaissance de Boris dans la foulée. C'est un mâle qui a trouvé son coin de bonheur, c'est un véritable exemple d'adaptation.»
Sergueï Amarilev a expliqué qu'aucun problème avec la population rurale n'a été signalé, les tigres «s'étant avérés bien élevés».

«Cela nous réjouit beaucoup, parce qu'il est évident que la remise en liberté d'un grand prédateur comme celui-ci constitue toujours un risque, et si nous réalisions qu'il pouvait nuire à l'Homme, nous ne relâcherions pas puisque nous pourrions gâcher la réputation du tigre, considéré comme un animal pacifique», a résumé le directeur du Centre.

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Le tigre de Sibérie, ou tigre de l'Amour, fait partie des plus rares espèces de prédateurs de la planète. Il est inscrit dans le Livre rouge international. L'essentiel de la population se concentre aujourd'hui en Extrême-Orient russe.

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