La Russie défendra le Traité sur les armes nucléaires de portée intermédiaire (FNI) à l'Onu, a déclaré le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov, dans une interview accordée à la chaîne télévisée Perviy.
«La Fédération de Russie soumet aujourd'hui au premier comité de l'Assemblée générale de l'Onu un projet de résolution en soutien au Traité. On verra comment les pays, dont les alliés des États-Unis, vont se comporter dans cette situation. Qu'est-ce qui prendra le dessus: le souci de sécurité ou la solidarité des alliés?», a indiqué le diplomate.
«On va avoir des raisons de boire du champagne si nous arrêtons la destruction de l'architecture de la sécurité internationale poursuivie obstinément par l'administration Trump», a ajouté le vice-ministre.
Le 24 octobre, le Président Vladimir Poutine a déclaré qu'il voulait évoquer avec son homologue américain Trump la décision de Washington de se retirer du Traité FNI.
Le 20 octobre, le Président américain s'est attiré la réprobation de plusieurs capitales, en raison de son annonce de sortir du traité FNI. Plus tôt, Bruxelles, Paris, Berlin, Rome, Vienne et Madrid avaient exprimé leur préoccupation face à cette initiative américaine. Le Kremlin a de son côté averti que cette démarche rendrait le monde «plus dangereux», mettant en garde contre une nouvelle course aux armements et promettant une riposte symétrique.