Aïd el-Kebir 2023: la date révélée

© Sputnik . Murad Orujov / Accéder à la base multimédiaMosquée à Bakou
Mosquée à Bakou - Sputnik Afrique, 1920, 12.06.2023
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Le Centre international d’astronomie d’Abou Dabi a dévoilé à quelle date serait fêté l’Aïd el-Kebir cette année. Certains pays musulmans comme le Maroc s’inquiètent de la flambée des prix du mouton pour le sacrifice.
Fin du suspens. Les experts du Centre international d’astronomie d’Abou Dabi ont annoncé que l’Aïd el-Kebir aurait lieu le dimanche 28 juin 2023, dans la plupart des pays musulmans, dont l’Algérie.
La fête de l’Aïd est en effet censée avoir lieu le dixième jour du mois de Dhou al-hijja, selon le calendrier islamique. Or ce mois devrait débuter le 19 juin, d’après l’observation du croissant de lune, même si celui-ci sera difficilement visible à cette date.
Certains pays musulmans donneront leur propre interprétation astronomique, pour préciser la date de l’Aïd. La Malaisie, l’Indonésie et le Pakistan pourraient patienter jusqu’au 29 juin, le croissant n’étant visible plus tard dans cette partie du monde musulman, rapporte le Centre international d’astronomie d’Abou Dabi dans un communiqué.

Le Maroc panique devant le prix du mouton

La fête de l’Aïd el-Kebir a cependant suscité quelques inquiétudes du côté du Maroc, à cause du prix du mouton. Celui-ci a en effet augmenté de 15 à 25% comparé à l’an dernier. Sur les réseaux sociaux, certains se sont donc demandés s’il ne serait pas plus sage de reporter la célébration, cas qui s’est déjà présenté trois fois ces dernières décennies.
Le chef du gouvernement marocain Aziz Akhannouch a finalement assuré que l’Aïd aurait bien lieu. Des mesures ont été prises, avec notamment l’importation de milliers de bêtes venues d’Espagne, de Roumanie ou d’Italie pour compléter le cheptel marocain. Une décision critiquée par certains, au vu de l’accueil glacial réservé par les Marocains au bœuf brésilien ces derniers mois.
L’Aïd el-Kebir est l’une des fêtes les plus sacrées de la religion musulmane. Les croyants ont coutume d’égorger un mouton pour rappeler le geste d’Ibrahim (Abraham pour les chrétiens), qui voulait sacrifier son fils.
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