Ces pays africains auront la croissance la plus faible en 2024

© AP Photo / BEN CURTISDes francs CFA
Des francs CFA - Sputnik Afrique, 1920, 01.11.2023
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La croissance africaine sera toujours dans le vert en 2024, s’établissant autour de 4% dans les pays subsahariens, mais certains -comme le Soudan ou le Gabon- piétineront quand même, selon un récent rapport du Fonds monétaire international (FMI).
Pas tous logés à la même enseigne. L’Afrique ne devrait pas connaître une croissance homogène en 2024, selon les dernières données du Fonds monétaire international (FMI). Si certains pays feront particulièrement fort, comme le Rwanda ou le Mozambique, d’autres sont moins bien lotis et penchent même vers la récession.
Le plus mauvais élève du continent devrait être la Guinée équatoriale, qui affichera une croissance dans le rouge de son PIB réel, estimée à -5,5% l’an prochain. Ce serait le seul pays africain à être dans le négatif. Le Soudan devrait faire un peu mieux, avec une croissance estimée à 0,3% en 2024. Une belle remontée, après un plongeon à -18,3% en 2023, dû à la flambée du conflit entre le gouvernement et les Forces de soutien rapide (FSR).
La troisième croissance la plus lente en 2024 reviendra a priori à un géant économique du continent, l’Afrique du Sud, qui devrait stagner à 1,8%. Une inertie due en particulier aux pénuries fréquentes d’électricité, selon le FMI. La Tunisie (1,9%), le Lesotho (2,3%) ou le Gabon (2,6%) seraient aussi à la traîne.

L’énergie et l’alimentation dans le viseur

À l’échelle régionale, l’Afrique subsaharienne semble avoir repris sa marche en avant. La zone devrait afficher une croissance de 4% de son PIB réel en 2024. Soit mieux qu’en 2023 (3,3%) mais moins bien que le record historique de 4,8%.
Le FMI met néanmoins en garde contre la volatilité du prix de matières premières et de possibles nouvelles crises énergétiques. De tels chocs pourraient avoir des effets "particulièrement aigus" dans les pays où l’énergie et l’alimentation constituent une part importante de la consommation des ménages. C’est le cas en Afrique subsaharienne, où elle atteint les 40% en moyenne.
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