Fitch réaffirme la note "B-" de ce pays africain

© AP Photo / Emilio MorenattiIn this Feb. 26, 2018, file photo a visitor uses his phone during the Mobile World Congress wireless show, in Barcelona, Spain.
In this Feb. 26, 2018, file photo a visitor uses his phone during the Mobile World Congress wireless show, in Barcelona, Spain.  - Sputnik Afrique, 1920, 06.11.2023
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Grâce à ses réformes en cours, le Nigeria réussit à garder sa note souveraine à "B-", selon l’agence de notation Fitch. Son activité économique devrait être tirée entre autres par la reprise du secteur pétrolier. Le PIB devrait rebondir avec une expansion de 3,2% en 2024.
L’agence américaine de notation Fitch a maintenu la note de défaut à long terme des émetteurs en devises, appelée aussi note de la dette souveraine, du Nigeria à "B-" avec une perspective stable.
Cette tendance s’explique par les réformes en cours introduites par l'administration du Président Bola Tinubu, précise Fitch.
En juin, le gouvernement a supprimé les subventions aux carburants, qui représentaient près de 2% du PIB en 2022. En outre, il a rationalisé les multiples fenêtres de taux de change, ce qui a entraîné une dépréciation du taux officiel des investisseurs et des exportateurs de près de 40%, même si une volatilité accrue a été observée fin octobre.
Fitch prévoit que le service de la dette extérieure souveraine à court terme sera modéré, à 4,3 milliards de dollars en 2024 (10,2% des recettes extérieures actuelles en dessous de la médiane "B" projetée pour 2024 de 17,7%).

Reprise de l’extraction d’or noir

La production pétrolière devrait également reprendre partiellement, avec des attentes sur une légère augmentation en 2024-2025, poursuit l’agence. Elle pourrait atteindre une moyenne de 1,81 million de barils par jour (mbpj), facilitée par une surveillance renforcée sur le terrain.
Les déficits budgétaires devraient se réduire avec une hausse prévue de 1,1% du PIB des recettes publiques sur la période 2023-2025, à 8,5% du PIB, grâce aux efforts accrus du gouvernement pour mobiliser les recettes fiscales non pétrolières (y compris la mise en place d'une réforme budgétaire et fiscale présidentielle).
Fitch prévoit que le rapport entre la dette publique et le PIB se stabilisera à 43,9% du PIB en 2024-25, après avoir augmenté par rapport à 35,2% fin 2022 en raison de la dépréciation du naira, et en dessous de la médiane "B" projetée pour 2024 de 54,8%.
Même si les défis macroéconomiques risquent de persister, les prévisions suggèrent que le PIB ralentira à 2,6% en 2023, contre 3,3% en 2022. Toutefois, il devrait rebondir avec une expansion de 3,2% en 2024, tirée par le secteur des services et augmentation de la production de pétrole.
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