L’Algérie en plein processus d’adhésion à cet organe des BRICS

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Logo BRICS, image d'illustration - Sputnik Afrique, 1920, 10.11.2023
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Alger continue ses efforts pour se rapprocher des BRICS et courtise désormais la Nouvelle banque de développement, institution bancaire du groupe, a souligné le ministre des Finances Laaziz Fayed dans un entretien accordé au quotidien El Watan.
L’Algérie joue à fond la carte des BRICS. Candidat déclaré à une future adhésion, Alger élargit ses horizons et veut aussi faire partie de la Nouvelle banque de développement (NBD), qui finance les projets du groupe. Le pays du Maghreb espère là aussi pouvoir être accepté, a rappelé le ministre des Finances Laaziz Fayed au quotidien El Watan.
"Le processus d'adhésion de l'Algérie à la NDB bat son plein. L'Algérie cherche à adhérer à cette banque, car nous sommes convaincus de la nécessité d'élargir les partenariats multilatéraux pour le développement", a-t-il ainsi expliqué.
Le processus d'adhésion à la NDB est cependant "distinct du processus d'adhésion au groupe BRICS", a précisé le haut fonctionnaire.
En juillet, le Président algérien, Abdelmadjid Tebboune, avait déjà indiqué que la contribution initiale de l’Algérie à la NBD s’élèverait à 1,5 milliard de dollars. Alger avait déjà tendu la main à l’Inde pour tenter de formaliser son adhésion à la NBD, Laaziz Fayed ayant glissé quelques mots à l’ambassadeur indien en Algérie à ce sujet, début août.

Flirt appuyé

Le chef d’État algérien avait évoqué la possibilité d’adhérer aux BRICS dès juillet 2022. L’idée a depuis fait son chemin et l’Algérie a entamé un flirt appuyé avec le groupe des pays émergents. En mai dernier, Abdelmadjid Tebboune avait encore affirmé que les BRICS pouvaient aider au développement de son pays, "plus que d’autres organisations internationales".
Une demande officielle d’adhésion avait été formulée, mais les BRICS n’avaient finalement pas retenu l’Algérie pour leur nouvel élargissement, acté au sommet de Johannesburg, fin août. Malgré cette déconvenue, Alger compte bien continuer son travail avec le groupe. "L’Algérie entrera dans les BRICS, elle y parviendra", avait ainsi récemment affirmé Laaziz Fayed.
Début août, le Président Abdelmadjid Tebboune avait d’ailleurs évoqué un statut d’État membre observateur. Les BRICS réfléchissent pour leur part à créer une nouvelle catégorie d'États partenaires, qui recevraient un statut aussi proche que possible de celui de membre à part entière, a annoncé Sergueï Riabkov, vice-ministre russe des Affaires étrangères.
L’Algérie aussi été nommée membre non permanent du Conseil de sécurité de l'Onu et endossera ce costume dès janvier 2024. Une arrivée saluée par Moscou.
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