Ce pays africain pourrait fermer l’ambassade d’Israël sur son sol

© Sputnik . Vitaly Beloousov / Accéder à la base multimédiaPretoria, Afrique du Sud, image d'illustration
Pretoria, Afrique du Sud, image d'illustration - Sputnik Afrique, 1920, 16.11.2023
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Après un mois de frappes de Tsahal sur la bande de Gaza, le Congrès national africain (ANC), parti au pouvoir en Afrique du Sud, se dit favorable à l’idée de fermer l'ambassade d'Israël dans le pays et de suspendre les relations diplomatiques avec ce pays.
La demande parlementaire de fermer l'ambassade d'Israël en Afrique du Sud sera soutenue par le Congrès national africain (ANC), a déclaré ce parti au pouvoir dans un communiqué.
"Compte tenu des atrocités commises en Palestine occupée, le Congrès national africain approuvera une demande parlementaire appelant le gouvernement à fermer l'ambassade d'Israël en Afrique du Sud et à suspendre toutes les relations diplomatiques avec Israël jusqu'à ce que ce dernier accepte un cessez-le-feu et s'engage à participer à des négociations facilitées par l'Onu, dont l'issue doit être une paix juste, durable et viable", a indiqué l'ANC dans un communiqué.
Ce 16 novembre, Julius Malema, chef du parti d'opposition Economic Freedom Fighters (EFF) s’est aussi prononcé à ce sujet lors des débats au parlement. Une vidéo de son intervention a été partagée sur la page d’EFF sur le réseau social X.
"Nous insistons sur l'embargo sur les armes contre Israël et nous devons également continuer à retirer le personnel de notre ambassade de Tel Aviv et d'Israël […] L’ambassade d’Israël doit être renvoyée d’Afrique du Sud!", a-t-il martelé.
Le 9 novembre, le secrétaire général de l’ANC Fikile Mbalula avait déjà appelé à expulser l’ambassadeur israélien, qualifiant l’opération de Tsahal dans la bande de Gaza de "génocide". Il avait avancé cette idée trois jours après la décision de Pretoria de rappeler ses diplomates en poste à Tel Aviv pour consultations.
Le 23 octobre, une manifestation avait réuni des centaines de personnes devant la mission diplomatique d'Israël à Pretoria. Les organisateurs du rassemblement -le parti des Combattants pour la liberté économique- avaient condamné l'escalade dans la bande de Gaza et appelé les autorités sud-africaines à fermer l'ambassade d’Israël.

Chaos au Proche-Orient

L’armée israélienne bombarde la bande de Gaza depuis le 7 octobre en vue d’éradiquer le Hamas qui avait tiré ce jour-là plus de 4.000 roquettes sur Israël, pris de nombreux otages et fait une incursion sur le territoire israélien. La bande de Gaza est complètement bloquée par Israël et ses habitants sont privés d’eau, de nourriture, d’électricité, de médicaments et de carburant. En un mois, Tsahal a encerclé la ville de Gaza et divisé l'enclave en deux parties, l'une au sud et l'autre au nord.
Le 15 novembre, un représentant du chef du gouvernement de l'État hébreu a déclaré à la chaîne de télévision Sky News Arabiya que les Forces de défense israéliennes (FDI) vont déplacer les opérations de combat vers le sud de la bande de Gaza.
Les frappes israéliennes, qui touchent des habitations civiles et des hôpitaux gazaouis ont fait plus de 11.500 morts et plus de 29.000 blessés. En outre plus de 10.000 personnes se retrouvent bloquées dans le plus grand centre hospitalier d'Al-Shifa, selon le Croissant-Rouge à Gaza.
Le conflit israélo-palestinien est une source de tensions et d'hostilités dans la région depuis de nombreuses décennies. Il est lié aux intérêts territoriaux des parties.
Aux Nations unies en 1947, avec le rôle actif de l'URSS, il avait été décidé la création de deux États, Israël et la Palestine, mais seul le premier a vu le jour.
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