Ces produits dont les prix seraient plafonnés en Algérie

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Un supermarché, image d'illustration - Sputnik Afrique, 1920, 22.11.2023
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Viandes, légumes, fruits, pain, blé, lait, volaille, huile… Le ministère algérien du Commerce développe un mécanisme qui pourrait contenir les prix pour certains produits de consommation de base, indique Algérie 360. La liste des aliments fixée, reste la question des niveaux de plafonnement qui sera abordée dans 10 jours.
Face à la flambée des prix, l’Algérie envisage de plafonner les prix pour nombre de produits de consommation de base, écrit Algérie 360. Un dispositif qui pourrait soutenir le pouvoir d’achat des citoyens.
Proposée par le ministère du Commerce, cette mesure concerne la marge bénéficiaire de produits tels que: les légumineuses, les légumes et les fruits, le riz, les viandes, la volaille et leurs dérivés, ainsi que le lait, l’huile, le sucre, le pain et le blé.
Pour l’heure, les niveaux de plafonnement restent à déterminer. Il y a deux ans, les députés ont par ailleurs évoqué une marge de 7% lors des débats sur la loi de finances.
Selon le quotidien, le gouvernement mène des discussions avec les grossistes, les détaillants, les acteurs économiques, des associations et les organisations de protection des consommateurs. Une réunion devrait avoir lieu dans une dizaine de jours pour trancher cette question.
En plus de cela, l’État algérien prévoit d’établir une liste de prix de référence pour la comparer avec d’autres marchés internationaux. Puis, arrivera la question de l’approvisionnement abondant en produits de large consommation.
Les voitures sont susceptibles d’entrer dans la liste des produits plafonnés pour contenir les hausses excessives des prix.

Les prix s’envolent

En mars 2023, les prix des produits alimentaires ont augmenté de 13,94 % par rapport au même mois de 2022. Le taux d’inflation avait alors atteint 9,79%. En juillet 2023, l’indice brut des prix à la consommation a enregistré une hausse de 9,4% sur une période d’un an, selon le dernier bulletin de l'Office national des statistiques (ONS).
En particulier, le pays se heurte à une hausse continue des prix des viandes blanches, au point de faire réagir le gouvernement. En effet, le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Mohamed Abdelhafid Henni, a ordonné en novembre une enquête urgente sur cette flambée jugée injustifiée.
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