Le démarrage de la construction du chemin de fer Tanzanie-Burundi prévu entre juin et septembre 2024

© Photo Unsplash / Trevar Skillicorn-ChilverUn chemin de fer (image d'illustration)
Un chemin de fer (image d'illustration) - Sputnik Afrique, 1920, 22.12.2023
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Le ministre des infrastructures, de l'équipement et des logements sociaux, M. Dieudonné Dukundane, a déclaré que les travaux de construction du chemin de fer reliant la Tanzanie au Burundi vont démarrer entre juin et septembre de 2024.
Cette annonce a été faite ce jeudi 21 décembre 2023 à Gitega (capitale politique) lors d'une séance des questions orales au sénat burundais. Le ministre de l’Education Nationale et de la Recherche Scientifique François Havyarimana a lui aussi participé à cette séance.
Pour étayer ses propos, le ministre Dukundane a fait savoir que la banque africaine de développement (BAD) a déjà disponibilisé les fonds y relatifs. La part du Burundi correspond à 98 millions de dollars américains, a-t-il précisé.
En marge de cela, le ministre Dukundane s'est exprimé sur la question d'indemnisation des personnes ayant cédé leurs propriétés foncières pour l'extension des enceintes du palais présidentiel de Bujumbura. Il a indiqué qu'il va entrer en contact avec son homologue en charge de l'environnement pour s'entendre sur les modalités d'allègement du poids de ces indemnisations sur gouvernement burundais.
Dans cette perspective, l'on pourra octroyer, à titre indicatif, des logements à la place des indemnisations aux personnes qui le veulent, a-t-il précisé. Quant à la période probable du démarrage des travaux de construction des palais des deux chambres du parlement burundais à Gitega, M. Dukundane s'est réservé d'y répondre, arguant que la question des indemnisations s'élevant à 28 milliards reste problématique envers les personnes ayant cédé leurs terrains pour ces constructions.
Toutefois, il a fait savoir que les travaux de faisabilité sont terminés. S'agissant du ministre en charge de l'éducation, M. Havyarimana, les questions lui posées étaient centrées sur les stratégies à mettre en oeuvre pour faire face aux défis auxquels l’université du Burundi est confrontée.
A la question en rapport avec la réouverture des restaurants des campus de Bujumbura, le ministre Havyarimana a indiqué que la tâche sera confiée aux privés, tout en exprimant le souhait de subventionner les services sociaux des étudiants comme l'hébergement et la restauration.
Le ministre Havyarimana a proposé une taxe éducationnelle de 1 fbu sur chaque produit consommé de la Brarudi (Brasserie du Burundi) comme une stratégie pouvant contribuer à faire face aux multiples défis de l'enseignement, de la base jusqu’au sommet.
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