Le Niger envisage de retirer un permis d’exploitation d’uranium détenu par le canadien GoviEx

CC BY 2.0 / Nuclear Regulatory Commission / Yellow Cake UraniumUne photo du concentré orange d'uranium, une forme solide d'oxyde d'uranium produite à partir du minerai d'uranium.
Une photo du concentré orange d'uranium, une forme solide d'oxyde d'uranium produite à partir du minerai d'uranium. - Sputnik Afrique, 1920, 19.04.2024
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Le gouvernement va prendre cette mesure si la production sur le site de Madaouela ne commence pas avant le 3 juillet 2024. Cette annonce a été faite par le propriétaire du projet.
Le groupe canadien affirme toutefois mener des discussions pour trouver une solution à cet ultimatum, sans préciser si l’exigence de Niamey pourra être respectée.
L’article 39 du code minier nigérien stipule que le titulaire d’un permis pour grande exploitation "est tenu de commencer les travaux de développement et de mise en exploitation du gisement dans un délai de deux ans", rappelle Ecofin. Or, GoviEx dispose d’un permis minier valable 20 ans sur le projet Madaouela depuis 2015.
L’uranium est le premier produit d’exportation d’un secteur extractif au Niger, qui représentait 7,6% du PIB et 6,52% des recettes de l’État en 2020.
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