PALESTINE- ISRAEL : POURSUITE D’UN DIALOGUE DIFFICILE

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Les négociations des leaders palestinien et israélien Mahmoud Abbas et Ehud Olmert, qui se sont tenues à Jérusalem, ont ouvert des rencontres régulières visant à instaurer la confiance réciproque.
Les négociations des leaders palestinien et israélien Mahmoud Abbas et Ehud Olmert, qui se sont tenues à Jérusalem, ont ouvert des rencontres régulières visant à instaurer la confiance réciproque. De ce fait, malgré les déclarations musclées de la direction israélienne, le dialogue laborieux avec la Palestine se poursuit, écrit notre observateur Alexandre Vatoutine.
Rappelons qu’après le sommet de la Ligue arabe à Riyad, ayant confirmé la nécessité pour les protagonistes du conflit au Proche Orient de revenir aux frontières de 1967, la balle était dans le camp de Tel Aviv. Aussi Ehud Olmert a-t-il déclaré qu’Israël était prêt à examiner avec n’importe quel pays arabe cette initiative de paix, qui consiste dans l’abandon des territoires occupés, la création d’un Etat palestinien et la solution des problèmes des réfugiés.
Malheureusement, cela ressemble pour le moment à des déclarations d’intentions, d’autant plus que la direction israélienne pose ses conditions, qui ne sont pas de nature à favoriser le progrès des négociations. L’obstacle principal est dans son refus d’avoir des contacts avec le gouvernement coalisé de l’Autorité palestinienne, tant que celui-ci n’aura pas confirmé le droit des Juifs à avoir un Etat et ceci après que le nouveau gouvernement eut déclaré sa volonté de dialoguer avec Israël. Néanmoins, la déclaration du premier- ministre israélien donne une change de poursuivre le dialogue. Celui-ci n’est pas facile, mais il est indispensable, estime l’expert russe Vitali Naoumkine :

Le gouvernement Olmert est, semble-t-il, prêt à négocier avec les leaders arabes…. car il s’agit de la reprise du processus de paix, ce qui ne veut pas dire que le règlement pacifique interviendra immédiatement.
Le dialogue israélo-palestinien est important ne serait-ce que du fait que, de l’avis des observateurs, on voit rebondir en Palestine une tierce force, hostile aussi bien au FATAH. appuyant Abbas, qu’au mouvement islamique HAMAS.L’assassinat du correspondant de la BBC Alan Johnston, pris en otage il y a plus d’un mois, le confirme. Le crime a été revendiqué par une certaine « Armée du Jihad », qui se réclame d’Al Qaida. Comme la mort du journaliste britannique a été annoncée immédiatement après l’achèvement de la rencontre Abbas- Olmert, il devient clair qu’il s’agit de faire capoter les accords, quels qu’ils soient.
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