MOSCOU SE PRONONCE POUR LA CONTINUATION DES NEGOCIATIONS SUR LE KOSOVO

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Le ministre russe des Affaires étrangères Serguei Lavrov séjourne en visite en Serbie. Un
Le ministre russe des Affaires étrangères Serguei Lavrov séjourne en visite en Serbie. Un des principaux points aux pourparlers à Belgrade, ce sera la coordination des positions avec le gouvernement local sur le règlement au Kosovo car le Conseil de Sécurité des Nations-Unies est en train de discuter le projet du diplomate finlandais Martti Ahtisaari.
Il convient de rappeler que le projet de l’envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU qui soutient les aspirations séparatistes des autorités actuelles du Kosovo a été soumis à l’examen du CS de l’ONU le 27 mars. Ce jour-là, l’ambassadeur de Russie auprès de l’ONU Vitaly Tchourkine a conseillé à ses collègues de former un groupe international d’observateurs et de l’envoyer à Belgrade et à Pristina pour analyser sur place l’accomplissement des décisions précédentes sur le Kosovo. Hier, lors d’une rencontre en duplex New York-Moscou, le diplomate russe s’est prononcé pour la poursuite des négociations entre les Serbes et les Albanais kosovars après la fin de cette mission.
Il n’y a rien d’extraordinaire dans cette position de la partie russe : les négociations doivent continuer dans la situation où l’une des parties n’est pas d’accord avec leurs bilans, a dit Vitaly Tchourkine. La Russie ne soutient pas cette résolution qui sous-entend une décision sur la définition du statut du Kosovo imposée n’arrangeant pas la partie serbe. Pour les leaders kosovars, l’avenir du Kosovo est une grande priorité. Mais ils doivent comprendre que cette question aura d’importantes conséquences. Partout dans le monde où les problèmes du séparatisme se posent, la situation au Kosovo est suivie de près. Il est absolument intolérable d'imposer unilatéralement une solution du problème du Kosovo, le monde entier en ressentirait des répercussions. Ce fait est indubitable quels que soient les arguments.
Pour ce qui est de la position américaine, (les Etats-Unis tiennent à ce que la décision du CS de l’ONU soit prise sur-le-champ et qu’elle accorde une indépendance au Kosovo), Vitaly Tchourkine a dit : « Un pays qui veut foncer doit comprendre qu’un jour il rencontrera une riposte tout aussi ferme". Il faut avoir en vue que la Russie en tant que membre permanent du Cs de l’ONU a le droit de veto sur les décisions de cet organe essentiel de la communauté internationale.


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