Commentant les résultats du 1 tour des présidentielles en France, notre observateur Valentin Dvinine écrit :
La qualification du candidat de l’UMP Nicolas Sarkozy et de la représentante des socialistes français Ségolène Royal pour le second tour des
présidentielles montre que les pronostics concernant le I tour du scrutin se sont justifiéS et qu’il n’y a pas eu de sensation.
La qualification du candidat de l’UMP Nicolas Sarkozy et de la représentante des socialistes français Ségolène Royal pour le second tour des
présidentielles montre que les pronostics concernant le I tour du scrutin se sont justifiéS et qu’il n’y a pas eu de sensation.
Néanmoins, les résultats du vote de l’électorat français dimanche, 22 avril, donneNT matière à réflexion et permettent aussi de faire des conclusions quant à la situation intérieure en France et l’avenir du pays.
La première chose à signaler est la très forte participation électorale : sur 44 millions d’inscrits, près de 85% se sont rendus aux urnes, ce qui témoigne sans conteste de la préoccupation des Français par les affaires du pays et de leur désir de changements. promis dans leurs programmes par pratiquement tous les candidats.
Autre chose insolite est la qualification pour le second tour du scrutin d’une femme- Ségolène Royal, du jamais vu dans l’histoire de France. C’est d’ailleurs la première candidate à la présidence du parti socialiste, ayant éliminé dans la lutte électorale tous ses rivaux du sexe masculin, considérés comme des poids lourds.
Le score, obtenu par le leader de l’UDF centriste François Bayrou, ayant totalisé près de 19% des suffrages, fut une surprise. C’est moins que le pourcentage des voix, données pour Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal
(3O,1 et 25,8 respectivement), mais pour François Bayrou c’est un succès incontestable qui montre qu’à côté de la gauche et de la droite traditionnelles il se forme en France une force politique nouvelle, capable de se faire valoir aux législatives, qui suivront les présidentielles.
Sur 12 candidats officiellement enregistrés pour la course à l’Elysée, poursuit Valentin Dvinine, les 4 favoris potentiels comprenaient aussi le leader du Front National d’extrême droite Jean-Marie Le Pen, qui aux présidentielles de 2OO2 est passé au second tour du scrutin, ayant devancé le candidat des socialistes Lionel Jospin, à l’époque chef du gouvernement français. Cependant, cette fois-ci Le Pen n’a recueilli au premier tour que IO,5% des suffrages. Une partie de ses compagnons d’idée se sont, semble-t-il, reportés sur Nicolas Sarkozy, qui a promis, s’il est élu, de pratiquer une politique rigide envers les immigrants, reprenant à son compte une des thèses essentielles de Jean-Marie le Pen.
Comment pourrait être le score du second tour du scrutin, le 6 mai, à la lumière des résultats du I tour ?
En règle générale, ceux qui ont été éliminés de la course appellent leurs électeurs à donner leurs suffrages à un des candidats qui reste en lice. Les candidats de différents partis et mouvements de gauche, ceux de l’extrême gauche et des trotskistes, le leader des communistes français Marie-George Buffet, l’altermondialiste José Bové et la présidente des Verts Dominique Voynet ont déjà appelé leurs partisans à voter au second tour pour Ségolène Royal. Mais cela ne représente que 11% des électeurs qui ne suffiront pas à Mme Royal pour remporter le 2 tour.
Quant à Jean-Marie Le Pen, il n’a pas encore exprimé ses recommandations. Comme d’ailleurs Français Bayrou, qui s’est attribué au I tour une partie des voix du candidat de la droite gouvernementale et de la candidate des socialistes, principale force politique de l’opposition.
C’est pour ces voix qu’aura lieu au cours des 2 prochaines semaines la lutte principale entre Nikolas Sarkozy et Ségolène Royal. Personne ne pourra dire aujourd’hui qui des deux prendra le dessus.
Même s’il n’y a pas eu de sensation au I tour du scrutin, l’intrigue au sujet des résultats éventuels du 2 tour se maintient.
La première chose à signaler est la très forte participation électorale : sur 44 millions d’inscrits, près de 85% se sont rendus aux urnes, ce qui témoigne sans conteste de la préoccupation des Français par les affaires du pays et de leur désir de changements. promis dans leurs programmes par pratiquement tous les candidats.
Autre chose insolite est la qualification pour le second tour du scrutin d’une femme- Ségolène Royal, du jamais vu dans l’histoire de France. C’est d’ailleurs la première candidate à la présidence du parti socialiste, ayant éliminé dans la lutte électorale tous ses rivaux du sexe masculin, considérés comme des poids lourds.
Le score, obtenu par le leader de l’UDF centriste François Bayrou, ayant totalisé près de 19% des suffrages, fut une surprise. C’est moins que le pourcentage des voix, données pour Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal
(3O,1 et 25,8 respectivement), mais pour François Bayrou c’est un succès incontestable qui montre qu’à côté de la gauche et de la droite traditionnelles il se forme en France une force politique nouvelle, capable de se faire valoir aux législatives, qui suivront les présidentielles.
Sur 12 candidats officiellement enregistrés pour la course à l’Elysée, poursuit Valentin Dvinine, les 4 favoris potentiels comprenaient aussi le leader du Front National d’extrême droite Jean-Marie Le Pen, qui aux présidentielles de 2OO2 est passé au second tour du scrutin, ayant devancé le candidat des socialistes Lionel Jospin, à l’époque chef du gouvernement français. Cependant, cette fois-ci Le Pen n’a recueilli au premier tour que IO,5% des suffrages. Une partie de ses compagnons d’idée se sont, semble-t-il, reportés sur Nicolas Sarkozy, qui a promis, s’il est élu, de pratiquer une politique rigide envers les immigrants, reprenant à son compte une des thèses essentielles de Jean-Marie le Pen.
Comment pourrait être le score du second tour du scrutin, le 6 mai, à la lumière des résultats du I tour ?
En règle générale, ceux qui ont été éliminés de la course appellent leurs électeurs à donner leurs suffrages à un des candidats qui reste en lice. Les candidats de différents partis et mouvements de gauche, ceux de l’extrême gauche et des trotskistes, le leader des communistes français Marie-George Buffet, l’altermondialiste José Bové et la présidente des Verts Dominique Voynet ont déjà appelé leurs partisans à voter au second tour pour Ségolène Royal. Mais cela ne représente que 11% des électeurs qui ne suffiront pas à Mme Royal pour remporter le 2 tour.
Quant à Jean-Marie Le Pen, il n’a pas encore exprimé ses recommandations. Comme d’ailleurs Français Bayrou, qui s’est attribué au I tour une partie des voix du candidat de la droite gouvernementale et de la candidate des socialistes, principale force politique de l’opposition.
C’est pour ces voix qu’aura lieu au cours des 2 prochaines semaines la lutte principale entre Nikolas Sarkozy et Ségolène Royal. Personne ne pourra dire aujourd’hui qui des deux prendra le dessus.
Même s’il n’y a pas eu de sensation au I tour du scrutin, l’intrigue au sujet des résultats éventuels du 2 tour se maintient.
