Le plan Ahtisaari n’est pas l’unique moyen de régler le problème du Kosovo

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Le plan Ahtisaari n’est pas l’unique moyen de régler le problème du Kosovo, province serbe habitée essentiellement d’Albanais, a conclu le diplomate belge Johan Verbeke, chef de la mission du CS de l’ONU envoyée dans la région.
Le plan Ahtisaari n’est pas l’unique moyen de régler le problème du Kosovo, province serbe habitée essentiellement d’Albanais, a conclu le diplomate belge Johan Verbeke, chef de la mission du CS de l’ONU envoyée dans la région.
Marti Ahtisaari a avancé en mars le plan d’octroi de l’indépendance au Kosovo sous le contrôle de la communauté internationale. La Serbie s’est opposée résolument à cette initiative. La Russie bénéficiant de droit de veto au CS de l’ONU a proposé d’envoyer une mission spéciale dans la région composée de représentants de tous les pays membres. Il faudra adopter la décision sur le règlement en s’appuyant sur les résultats de la mission.
Le premier ministre serbe Voislav Kostunica a avancé à Belgrade l’idée d’autonomie contrôlée au Kosovo, l’alternative au plan Ahtisaari. Johan Verbeke estime que cette initiative très intéressante sera examinée à New York. Le chef de la diplomatie russe Serguei Lavrov a soutenu, quant au fond, la position de la Serbie concernant le plan Ahtisaari ayant déclaré, en particulier :
Lorsque un plan décliné par l’une des parties est considéré comme l’unique fondement pour les consultations, c’est une décision unilatérale imposée. Nous n’avons pas de recettes et personne ne saura en avoir, excepté les participants aux pourparlers. En ce qui concerne le statut, il faut engager les pourparlers directs soutenus par la communauté mondiale qui ne seraient pas fondés sur un plan inconsistant.
Ceci étant, le ministre serbe des AE Vuc Drascovic s’est montré satisfait de la position ferme de la Russie sur le plan de règlement kosovar. Il n’est possible de rechercher un compromis au CS de l’ONU qu’en poursuivant les pourparlers, a-t-il précisé. Si le CS de l’ONU adopte le plan Ahtisaari, ce sera un précédent dangereux. L’Abkhazie, la Transnistrie, le pays Basque, l’Ecosse pourront suivre l’exemple des Balkans. En qui concerne l’Afrique, a averti Vuc Drascovic, la mise en oeuvre du plan Ahtisaari violant l’un des principes fondamentaux de la Charte de l’ONU : celui d’intégrité territoriale, sera de la dynamite.

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