SELON LE MINISTERE RUSSE DES AFFAIRES ETRANGERES, LE REGLEMENT AU PROCHE ORIENT DEVRAIT ETRE GLOBAL

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La situation militaro-politique au Proche Orient et l’application des attentes, liées aux négociations
La situation militaro-politique au Proche Orient et l’application des attentes, liées aux négociations isaélo-palestiniennes qui ont démarré après Annapolis – tels sont les thèmes des négociations à Moscou entre le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov et son homologue israélienne Tzipi Livni. A la veille de cette visite, le Ministère russe des Affaires étrangères a souligné que l’accent serait mis sur le règlement global, écrit notre observateur Alexandre Vatoutine.
La visite à Moscou du chef de la diplomatie israélienne coïncide avec celle du président américain George Bush au Proche Orient. Il y là une certaine logique. Les Américains ont dans leur actif des solutions concernant cette région, prises à Annapolis. Malgré toutes les contradictions, ils ont réussi à réunir Palestiniens et Israéliens pour élaborer un règlement définitif des problèmes réciproques. Néanmoins, le succès d’Annapolis est devenu pour une large part possible grâce aux efforts de la diplomatie russe.
Il suffit de se souvenir des navettes au Proche Orient du représentant spécial du président russe Alexandre Saltanov et de la mission confidentielle du patriarche de la politique étrangère de Russie Evguéni Primakov.
La visite du président Bush a révélé encore un élément important du processus du Proche Orient. Personne ne peut se faire passer pour un faiseur de paix s’il ignore les autres joueurs dans la région. Les Etats Unis ont beau parler de leur amitié avec le monde arabe, on y fait plus confiance à la Russie, ne serait-ce que du fait qu’elle a des rapports égaux avec tous les protagonistes au conflit et à, la différence de Washington , ne les divise pas en « bons » et « mauvais ». Notre expert Sergueï Demidenko évoque la nécessité de surmonter les vieilles idées préconçues.
Aucun progrès dans le règlement au Proche Orient n’est possible sans un dialogue avec les Palestiniens radicaux, sans un dialogue avec la Syrie. Dans cette optique, la position d’Israël fait obstacle au progrès du dialogue, Israël n’étant pas prêt à négocier avec les radicaux.
Cependant, il commence à comprendre que la Maison Blanche a beau essayer de les réconcilier avec les Arabes, Moscou serait toujours un médiateur plus pondéré dans ces affaires. D’autant plus que le président Bush a reconnu lui même qu’il n’est pas parvenu à détruire son image de combattant contre les musulmans et de politique pro-israélien.
La diplomatie russe au Proche Orient part de la nécessité de résoudre toutes les questions simultanément, en se basant évidemment sur le règlement israélo-palestinien. Mais le développement du dialogue sur les axes syrien et libanais est tout aussi important – ce n’est qu’à cette condition que le processus de paix sera irréversible.
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