La Russie ne tolérera pas le langage d’ultimatums de la part des fonctionnaires de l’OSCE

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La Russie ne tolérera pas le langage d’ultimatums de la part des fonctionnaires de l’OSCE, c’est ainsi que Moscou a commenté le refus du BIDDH et de l’Assemblée parlementaire de l’OSCE d’envoyer leurs observateurs aux prochaines présidentielles en Russie.
La Russie ne tolérera pas le langage d’ultimatums de la part des fonctionnaires de l’OSCE, c’est ainsi que Moscou a commenté le refus du BIDDH et de l’Assemblée parlementaire de l’OSCE d’envoyer leurs observateurs aux prochaines présidentielles en Russie.
Les deux structures de l’OSCE ont refusé d’envoyer leurs missions en Russie à cause, comme elles prétendent, des restrictions au nombre d’observateurs et au délai de leur séjour. Le BIDDH et l’Assemblée parlementaire ont fait quasi simultanément leurs déclarations bien que ces deux institutions déploient indépendamment leurs activités. Qui plus est, le Bureau siège à Varsovie et l’Assemblée parlementaire – à Copenhague tandis que le quartier général de l’OSCE est à Vienne. Selon la partie russe, les représentants de ces institutions ont mis dès le début le cap sur la confrontation n’ayant pas accepté les compromis proposés par Moscou. Ils ont adressé des ultimatums toujours nouveaux. Au micro Serguei Lavrov :
Un pays qui se respecte n’accepte pas d’ultimatums. Nous regrettons qu’une telle approche ait pris le dessus au sein du BIDDH. Cela prescrit la nécessité de refaire cette institution pour qu’elle fonctionne en s’appuyant sur les règles concertées au niveau intergouvernemental par les pays de l’OSCE plutôt que sur les instructions inventées. La Russie insiste depuis longtemps sur ce point.
Les politiciens russes estiment que les fonctionnaires de l’OSCE ont méprisé à nouveau les normes élémentaires du droit international et d’un dialogue fondé sur le respect mutuel. Au micro le chef du Comité international du Conseil de la Fédération, chambre haute du parlement russe, Mikhaïl Marguelov :
Si ces Messieurs de l’OSCE ne veulent pas que la démocratie russe soit plus parfaite et nos élections s’améliorent, ils ne devraient pas, semble-t-il, participer à la mission d’observation. A mon avis, ils démontrent leur snobisme à l’égard de notre pays. Les hommes comme il faut ne dictent jamais la date et le menu à celui qui les invite.
Dans le même temps, la Russie n’entend pas dramatiser la situation. Selon le chef du Comité parlementaire de la Douma d’Etat Constantine Kossatchev, notre scrutin est engagé pour le système politique russe et non pas pour les observateurs internationaux et il se déroulera en stricte conformité avec la législation russe et les normes internationales universellement reconnues. Nous serons contents d’accueillir à nos élections les observateurs internationaux à condition qu’ils renoncent aux ultimatums.
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