L’AIEA MET AU POINT DES TECHNOLOGIES D’ENRICHISSEMENT INTERNATIONAL D’URANIUM

S'abonner
Des consultations ont réuni ce lundi au siège de l’Agence Internationale pour l’Energie Atomique (AIEA) à Vienne des experts des Etats-Unis, Russie, France et d’Iran.
Des consultations ont réuni ce lundi au siège de l’Agence Internationale pour l’Energie Atomique (AIEA) à Vienne des experts des Etats-Unis, Russie, France et d’Iran. Elles portent sur les modalités de livraison du combustible nucléaire pour un réacteur de recherche à Téhéran.
La rencontre a un caractère purement technique. Les parties se sont entendues de la tenir le 1er octobre. Le problème réside en ce que les réserves du combustible pour le réacteur de recherche à Téhéran sont limitées, et l’on doit se préoccuper par avance pour les compléter. Autrement il faudra arrêter ce réacteur, ce qui serait préjudiciable à la radiothérapie iranienne. Il y a aussi d’autres difficultés. Ce réacteur de fabrication américaine fonctionne avec un combustible très spécifique, que seul un nombre restreint de fournisseurs peut produire. On ne doit oublier non plus les complications, liées au programme nucléaire iranien. Les pays occidentaux le soupçonne d’avoir une qualité militaire, et en absence de clarté ne brûlent pas d’envie de prêter une assistance à Téhéran.
Les Six médiateurs internationaux, comprenant cinq membres permanents du CS de l’ONU plus l’Allemagne, proposent un schéma suivant. L’Iran livre de l’uranium à sa disposition à la Russie, où il est enrichi à près de 20 % et ensuite est transféré en France. Ici, d’après des technologies américaines, sont fabriquées des piles à combustible. A Vienne on aura à concerter toutes les modalités de ce processus technologique complexe, ainsi que le calendrier de l’enrichissement, le montant des paiements et d’autres questions.
Si les parties parviennent à s’entendre, on pourra parler d’un principe prometteur de solution du problème touchant le programme nucléaire iranien. L’Iran qui enrichit de l’uranium, l’explique par les besoins du nucléaire civil national. Mais il est possible d’atteindre cet objectif autrement. Voici ce que dit au sujet des consultations à Vienne Vladimir Avertchev, membre du Conseil pour la politique extérieure et de défense de Russie.
Je pense que pourra être à nouveau soulevé le thème de création au-delà de l’Iran d’un centre international d’enrichissement d’uranium qui fournira du combustible nucléaire aux centrales en Iran. Cela permettra de lever la tension, provoquée par le lancement d’une nouvelle unité d’enrichissement d’uranium en Iran.
Avec cette dernière option Téhéran obtient des livraisons garanties du combustible pour ses centrales nucléaires. Et dans ce cas les préoccupations de la communauté internationale à ce sujet seront levées.
Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала