L'ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE L'ONU A CONDAMNÉ LA PROFANATION DE LA MÉMOIRE DES HEROS AYANT COMBATTU CONTRE LE FASCISME

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La destruction et la profanation des monuments aux héros de la lutte contre le fascisme et la glorification du nazisme doivent être annoncées un crime châtié d'après la loi.
La destruction et la profanation des monuments aux héros de la lutte contre le fascisme et la glorification du nazisme doivent être annoncées un crime châtié d'après la loi. Cela est dit dans le projet de résolution de l'Assemblée Générale de l'ONU, adopté vendredi. Le document était examiné à l'initiative de la Russie.
127 pays l’ont soutenu, 54 — se sont abstenus. Seulement le représentant des États-Unis a voté contre, ayant expliqué que la question ainsi posée contredisait le principe de la liberté de l'expression des opinions.
Pour employer la terminologie américaine, ces derniers temps, les pouvoirs de certains pays ex-soviétiques « expriment leur opinion » sans se gêner, autrement dit, ils falsifient l’histoire. Ainsi, le président de l'Ukraine Victor Iouschenko a attribué à titre posthume à Roman Choukhevitch, un des leaders de la milice ukrainienne qui a combattu aux côtés des nazis, le titre de héros national . En l'honneur des autres complices ukrainiens des fascistes, on érige des monuments et on donne leurs noms aux places.
En Lettonie et en Estonie, chaque année, se passent des processions des anciens légionnaires de la SS. Y prennent part des personnalités officielles et des visiteurs étrangers. En même temps, les meetings des vétérans de l'Armée Rouge et des mouvements publics qui se prononcent contre la glorification des nazis, sont interdits.
Dans les manuels scolaires des Pays Baltes et de l'Ukraine, des chapitres entiers sur les événements de la Seconde Guerre mondiale sont réécrits pour faire plaisir aux opinions des chefs des régimes politiques actuels. Pour que la jeune génération n'ait pas de doutes sur l'authenticité de la version renouvelée des faits historiques, les témoignages documentaires des années passées sont tout simplement supprimés.
En avril de 2007, les pouvoirs de l'Estonie ont fait démonter le « Soldat de bronze» — le monument aux militaires de l'Armée Soviétique, tombés pour la libération de l'Estonie du fascisme. Maintenant, le président de la Géorgie suit cette voie criminelle. À la place du mémorial à Koutaïssi consacré aux soldats -libérateurs de la Seconde Guerre mondiale, il est décidé de faire construire le bâtiment du parlement. Pour cela, le 21 décembre, jour de l'anniversaire du président Saakachvili, le monument sera démoli par explosion. «C'est une action tout simplement monstrueuse!» — croit l'ex-ministre pour les affaires des nationalités de la Fédération de Russie, le vice-directeur de l'Institut de l'ethnologie et de l'anthropologie de l'Académie des Sciences de la Russie Vladimir Zorine qui a commenté ainsi les événements :

J’ai appris cette décision pendant que je me trouvais à Berlin. Et je me suis rappelé tout de suite que le drapeau de la Victoire sur le Reichstag était installé par les soldats de l'Armée Soviétique, y compris le héros du peuple géorgien Meliton Kantarija. Je ne sais pas à quel point il faut être cynique pour encourager de telles décisions. En effet, ce n’est pas seulement un défi monstrueux à l'opinion publique mondiale, mais aussi et surtout à la mémoire historique de son propre peuple, de ces milliers de héros — représentants du peuple géorgien qui luttaient contre le nazisme pendant les années de la Seconde Guerre mondiale.
Il est important que maintenant l'appréciation éthique et morale des actions de ce genre soit donnée au niveau de l'Assemblée Générale de l'ONU. Il est possible que, lorsque toute la communauté mondiale condamnera l'outrage à la mémoire des héros tombés, les futures générations auront une chance de prendre connaissance avec la vérité historique sans altérations.
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