COMPTE-RENDU DES DIFFICULTES

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Le ministre russe des Finances Alexeï Koudrine a appelé à se préparer à la seconde étape de la crise et a reconnu que l’année passée s’est révélée très difficile pour la Russie.
Le ministre russe des Finances Alexeï Koudrine a appelé à se préparer à la seconde étape de la crise et a reconnu que l’année passée s’est révélée très difficile pour la Russie.
Selon le quotidien « Vremia Novostei », Koudrine estime que le plus grand malheur de la Russie a été la baisse du PIB de presque neuf pour cent. Personne ne s’attendait à une récession aussi profonde de l’économie. Mais les efforts conjugués de la Russie et de la communauté internationale remettent l’économie en état. Le ministre a tenu à noter que l’année prochaine conserve tous les risques de l’année 2009. Il s’agit des mauvais bilans, de l’incertitude avec les prix sur le marché immobilier, de la réduction des crédits, de la hausse des risques inflationnistes et des dettes de l’Etat ainsi que la nécessité pour les gouvernements de nombre de pays de sortir sur les marchés mondiaux de capitaux en rivalisant avec les entreprises privées.

Le quotidien « Rossiïskaïa Gazeta » écrit que selon Alexeï Koudrine le Ministère russe des Finances va commencer à contrôler les emprunts extérieurs des sociétés avec la participation de l’Etat et d’entreprises publiques. Ensuite le Ministère projette de revenir graduellement à un contrôle plus rigoureux de décaissement des recettes des exportations de pétrole et de gaz. En plus, les recettes des exportations des ressources naturelles vont à nouveau s’accumuler. Selon Koudrine, ce sont ces recettes qui ont permis à la Russie de passer la plus pénible période de la crise sans de graves pertes.

Le journal « Vedomosti » note que les hausses des prix de pétrole peuvent ne pas apporter de bénéfices supplémentaires au budget. Avec le prix de 70 dollars par baril les revenus du budget en 2010 resteront les mêmes qu’on les a prévus avec le prix de 58 dollars. Le fait est que le rouble va monter en valeur.
Le quotidien « Nezavisimaya Gazeta » écrit qu’ « Alexeï Koudrine a reconnu les fautes ». Le ministre qualifie comme faute le fait que les experts n’ont pas pu prédire la profondeur de la récession de l’économie russe. Mais il regarde le futur avec optimisme. Koudrine s’attend à une inflation modérée de sept et demi pour cent. Au début de l’année il prédit un saut traditionnel d’inflation mais ensuite, dit Koudrine, l’inflation ne sortira pas du cadre fixé à cause de la baisse de la demande.

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