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Au sommaire de l’édition : Les derniers événements de la vie économique en Russie
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Les derniers événements de la vie économique en Russie
Les Russes s’intéressent de nouveau à la marque européenne d’automobiles
Les investisseurs eux-mêmes aideront a amender la loi russe sur les investissements

L'Allemagne a autorisé la construction du gazoduc « Nord Stream » dans ses eaux territoriales, pas crucial de ce pays dans la construction de ce pipeline censé relier la Russie à l'Europe sans intermédiaires, a annoncé l'opérateur du projet, la société « Nord Stream » AG.
Sa première conduite, longue de 1.200 km et d'une capacité annuelle de 27,5 milliards de mètres cubes, doit être opérationnelle dès 2011.
La Russie, la Finlande, la Suède et le Danemark ont déjà donné le feu vert au projet. La Finlande doit tout comme l'Allemagne fournir une autorisation supplémentaire

« Gazprom » et le groupe slovène « Comita » se sont mis d'accord pour réfléchir ensemble à des propositions de la partie slovène, a annoncé le porte-parole du géant gazier russe à l'issue d'une rencontre entre Alexeï Miller et le vice-président de « Comita» Alecha Ivancic.
" Les interlocuteurs ont examiné les propositions de « Comita » concernant la mise en œuvre commune de projets en matière d'énergie électrique, de raffinage de pétrole, de pétrochimie et de télécommunications. A l'issue de la rencontre, ils se sont mis d'accord pour réfléchir ensemble aux propositions proposées par la partie slovène, a-t-il indiqué.



Le groupe pétrolier russe « Lukoil » investira 4,5 milliards de dollars dans la prospection du gisement irakien de Kurna Ouest-2 au cours de 3-5 prochaines années, a déclaré le PDG du groupe Vaguit Alekperov sur la chaîne de TV « Vesti ».
Près de 300 millions de dollars sont déjà investis dans les travaux préparatoires. Les investissements réels dans l'exploitation du gisement, ainsi que l'arrivé des spécialistes de « Lukoil » en Irak sont prévus pour 2010.
"C'est un contrat réel. Notre volume d'extraction s'élève aujourd'hui à 97 millions de tonnes de pétrole avec 26.000 puits de pétrole.
"Grâce à ce projet notre groupe peut être porté sur la liste des plus grandes compagnies du monde", a insisté le PDG.

Une alliance associant un constructeur russe et un investisseur occidental, analogue à la joint-venture « AvtoVAZ-Renault », pourrait naître en Russie, a annoncé le ministre russe de l'Industrie et du Commerce, Viktor Khristenko.
"En matière de construction de voitures, deux alliances s'esquissent actuellement. La première est constituée par Renault-Nissan et « AvtoVAZ »", a-t-il déclaré à la chaîne de télévision « Vesti ».
"Nous travaillons sur une autre alliance dans cette sphère et je pense qu'elle verra le jour prochainement", a ajouté ministre sans donner plus de précisions.
Selon M.Khristenko, cette "deuxième alliance" sera créée sur la base d'une grosse entreprise russe et d'un partenaire étranger. Il s'agira d'après le ministre "de vrais constructeurs maîtrisant toute la chaîne d'assemblage et qui construisent en Russie des centaines de milliers de véhicules".

Prochainement, la Russie peut lancer un appel d’offre pour l’achat du bâtiment français porte-hélicoptère de classe Mistral et des technologies pour la fabrication de ces bateaux en Russie, annonce l’agence RIAN. « Dans un proche avenir, après des consultations, un appel d’offre sur cette question (l’achat du bateau pour la Marine de guerre russe) est possible. Y participeront des compagnies de plusieurs pays, a dit l’interlocuteur de l’agence. Selon lui, la France, les Pays-Bas et l’Espagne pourraient présenter leurs offres. « En cas d’obtention de résultat dans le cadre de l’appel d’offres, une des entreprises russe de constructions navales recevra la commande pour la construction des bâtiments de cette classe », a noté la source. Elle a annoncé également qu’une nouvelle rencontre entre les groupes de travail russes et français avait eu lieu à Saint-Pétersbourg. Elle était consacrée à l’achat éventuel d’un bâtiment du type « Mistral ». La partie russe a défini clairement sa position : « la Russie a besoin non d’un bateau concret, mais bien d’une technologie pour pouvoir par la suite construire des bateaux de ce type dans le pays », a dit l’interlocuteur de l’agence. Selon les médias français, un porte-hélicoptère du type « Mistral » varie entre 400 et 500 millions d’euros.

Les Russes s’intéressent de nouveau a la marque européenne d’automobiles

Les entrepreneurs russes essaient de nouveau d’acheter la marque étrangère d’automobiles. Le consortium américain « General Motors » a mis en vente la société suédoise « Saab ». La Compagnie hollandaise « Spyker », dont une trière du capital appartient à un banquier russe, peut acheter cette société.
Les dernières années « Saab » n’a apporté aucun bénéfice à ses propriétaires américains. L’année dernière à cause de la crise économique il a apporté 300 millions d’euros de pertes. Les chefs de « Saab » ont reconnu la faillite de l’entreprise où travaillent 4 mille personnes. GM doit fermer l’usine, ayant payé toutes les indemnisations aux employés et dealers, ou bien trouver l’investisseur qui pourrait assumer la responsabilité pour l’avenir de Saab. La deuxième variante est préférable. Au début c’était le producteur suédois des automobiles de sport Königsberg qui a exprimé son intention de sauver Saab, mais au début décembre il a renoncé à cette idée à cause de la crise.
Après c’était « Spyker Cars » qui appartient à une trière à l’entrepreneur russe Vladimir Antonov, chef du holding « Konvers Group », qui a voulu acheter « Saab ». Mais la direction de GM n’était pas contente d’avoir un tel investisseur. Au début de cette semaine « Spyker Cars » a envoyé à la direction de GM de nouvelles propositions qui se composent de 11 points.
GM ne veut pas commenter les causes de son humeur peu conciliante.
Selon le directeur du département de l’agence de l’information analytique RBK Alexander Iakovlev, il ne faut pas chercher des analogies entre les histoires d’Opel et de Saab.
Saab est une compagnie que personne ne veut acheter. « Spyker » est un seul acheteur qui propose à « General Motors » des conditions raisonnables. Ces conditions sont dictées non seulement par GM, mais aussi par « Saab » et le gouvernement de la Suisse. Les entrepreneurs russes ne jouent pas un grand rôle aux yeux de GM. Il existe beaucoup de compagnies qui appartiennent aux russes. Si cette transaction est accomplie, Saab sera sauvé de la dégradation complète.
Le gouvernement suédois presse les dirigeants de GM. Il ne veut pas de la répétition des pourparlers qui ont duré plusieurs mois et qui n’ont apporté aucun résultat. Le secrétaire d’Etat du ministère de l’Entreprise Ioran Hagglund a déclaré sous la forme d'un ultimatum, que GM doit décider cette semaine s’il va vendre son business déficitaire.

Les investisseurs eux-mêmes aideront a amender la loi russe sur les investissements

L’afflux des capitaux étrangers en Russie ne tarit pas, en dépit de la crise. Le Premier ministre a dressé le bilan de l’année à une réunion de la commission gouvernementale chargée du contrôle des investissements étrangers.
Comme un exemple de capitalisation du secteur bancaire russe le Premier ministre a mentionné les plans de la Banque Européenne de Reconstruction et de Développement (BERD) d’affecter plus de 4,5 milliards de roubles aux besoins d’un établissement financier commercial de Russie. M. Poutine a relevé que les placements dans la sphère bancaire avaient d’actualité surtout dans les conditions de crise.
35 milliards de $ d’investissements directs ont déjà été fait de janvier à septembre 2009 dans l’économie russe. Dans les conditions de crise économique et financière mondiale ce n’est pas un mauvais résultat. Je ne doute pas que ceux qui font aujourd’hui des investissements et apportent des technologies dans notre pays auront des avantages concurrentiels sur le marché russe, mais aussi sur les marchés internationaux.
Entre temps des amendements sont préparés à la loi sur les investissements. Les partenaires étrangers étaient inquiétés par cette nouvelle, craignant que les corrections à apporter ne changent en mal leur situation en Russie. Or M. Poutine a dissipé leurs craintes. Il a donné instruction qu’avant même d’être examinés par le gouvernement et soumis à la chambre basse du parlement, tous les amendements soit discutés avec les investisseurs eux-mêmes. Les partenaires d’affaires pourront prendre connaissance du texte définitif du document déjà en janvier.







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