LES REGIONS AU BOUT DU FIL

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Au sommaire de cette édition : Le Tadjikistan propose de créer un Fonds international de préservation des glaciers.
 Au sommaire de cette édition :
Le Tadjikistan propose de créer un Fonds international de préservation des glaciers.
La ville d’Oufa a accueilli un marathon de charité intitulé « Touche au cœur de l’enfant »
La Carélie a hébergé la réunion internationale de programmeurs.
La Belgique est le lieu de l’exhibition « Le merveilleux Noël du Tsar Nicolas II »
Le projet touristique et sportif « Le cinq d’Oural »

Le Tadjikistan propose de créer un fonds international de préservation des glaciers

Le Tadjikistan propose de créer un fonds international pour la préservation des glaciers. Cette initiative a été avancée par les représentants tadjiks lors de la Conférence de Copenhague sur le climat. Les autorités de Tadjikistan sont préoccupées par la rapidité de la fonte des glaciers et ne voient pas comment le problème puisse être résolu sans intervention de la communauté internationale.
Le territoire du Tadjikistan abrite 65% de tous les glaciers de l’Asie centrale. Les glaciers Fedtchenko et Medvejy sont les plus grands parmi eux. Ils se trouvent haut dans les montagnes de Pamir (le système de montagnes au sud de l’Asie centrale, sur le territoire du Tadjikistan, de la Kirghizie, de la Chine et de l’Afghanistan. Chaque été leur volume diminue à cause du réchauffement climatique. Pendant les 60 dernières années la température de l’air dans la région a augmenté de presque un degré. Si la tendance reste, d’ici la fin de ce siècle nous risquons la perte de tous les glaciers montagneux et, comme suite, l’assèchement et même la disparition de certaines rivières qui sont alimentées en eaux de glaciers. Ces résultats peuvent porter un grand préjudice aux pays de l’Asie centrale et même provoquer des conflits, estime le glaciologue tadjik Abduhamid Kaïoumov
Selon les pronostics, d’ici 2050 nous allons voir disparaître les petits et moyens glaciers qui sont les sources principales d’alimentation en eau des petits villages. Leur disparition entrainera les populations locales à émigrer.
A Douchanbé, on estime aujourd’hui qu’une analyse profonde de l’état des glaciers est nécessaire. Les travaux de cette envergure n’ont pas eu lieu dans la République depuis 1957. Les glaciologues se limitaient jusqu’alors aux simples observations, explique Abdulahmid Kaïoumov.
Le secrétariat du Comité pour l’Année polaire internationale voie d’un œil favorable la création des fonds pour la préservation des glaciers. Leur mission consistera d’étudier les glaciers de façon systématique et permanente. Dans cette situation, les glaciers tadjiks servent de modèle idéal pour les études des glaciers à l’échelle mondiale.
Les scientifiques n’ont pas encore conçu les propositions rationnelles pour la préservation des glaciers. Au Tadjikistan on estime que la seule issue de cette situation est le maintien de la température dans la région au niveau actuel. C’est n’est possible qu’au cas où tous les pays de la région acceptent un refus progressif des technologies industrielles et énergétiques basées sur les émissions des gaz à effet de serre. Mais on ne sait pas si les pays voisins vont donner leur accord. Selon les scientifiques, en Asie centrale près de 70% de l’énergie électrique est produite par les centrales thermiques qui émettent chaque année des millions de tonnes de gaz à effet de serre.

La ville d’Oufa a accueilli un marathon de charité intitule « touche au cœur de l’enfant »

Oufa, capitale du Bachkortostan, a accueilli un marathon de charité intitulé « Touche au cœur de l’enfant ». Le but de cette action était de faire connaitre au large public les moyens de traitement de la cardiopathie congénitale et d’attirer une aide financière pour le traitement des enfants malades.
Chaque année en Russie 25 mille enfants naissent avec des affections valvulaires. Plus de la moitié d’entre eux ont besoin d’une opération urgente pour sauver leur vie. Si celle-ci n’est pas réalisée à temps, l’enfant a peu de chances de survivre, explique Viktor Antiohov, vice-président de l’association publique «Ligue pour la santé de la nation ». Cette association conjointement avec le Centre scientifique russe de la chirurgie cardiovasculaire Bakoulev interviennent en tant qu’organisateurs de cette action de charité.
L’auteur et l’idéologue principal de cette initiative de charité est le directeur du Centre scientifique Bakoulev Leo Bokeria. Il y a dix ans il avait proposé d’organiser une pareille action parce qu’il n’y avait pas suffisamment de fonds étatiques pour traiter les enfants avec la cardiopathie congénitale. Pour améliorer la situation l’académicien Bokeria a proposé d’organiser une série d’actions dans les régions russes pour ramasser des fonds pour les opérations et montrer les capacités de ceux qui ont guéri. Ainsi on a créé une équipe de grands vétérans de football qui ont fait un tour de régions et ont joué avec les enfants qui avaient subi des opérations sur le cœur.
L’action « Touche au cœur de l’enfant » a ramassé plus de 330 mille dollars au Bachkortostan, avec des dons faits par nombre d’établissements, d’associations et d’entreprises. Une contribution a été aussi faite par les simples gens –étudiants, élèves, retraités – c'est-à-dire tous les gens qui ne sont pas indifférents au malheur de l’autrui. Dans le dispensaire cardiologique bachkir du Centre de cardiologie Bakoulev plus d’une centaine d’enfants ont déjà été examinés. Une partie de ces jeunes patients ont été envoyés au Centre Bakoulev à Moscou tandis que l’autre partie seront opérés à Oufa.
Le coût moyen de ces opérations en Russie s’élève à 10 mille dollars. Le taux d’enfants atteints d’affections valvulaires ne dépend ni de conditions climatiques ni de pays : ce taux est plus ou moins le même partout dans le monde. Le point est de dépister à temps cette affection valvulaire et tout de suite opérer l’enfant.
Aujourd’hui au Bachkortostan on compte cinq mille et demi d’enfants avec la cardiopathie congénitale. Cette année on a dépisté 320 enfants nécessitant une intervention chirurgicale. A présent, sur la liste d’attente il y a 43 enfants qui seront opérés d’urgence.

La Carélie a héberge la réunion internationale de programmeurs

La capitale carélienne Petrozavodsk a hébergé la réunion hibernale de programmeurs. Pour les équipes russes c’est le dernier entrainement avant le Championnat du monde, qui aura lieu dans la ville chinoise de Harbin en février 2010.
La réunion de programmeurs dans l’Université de Petrozavodsk est traditionnellement tenue en été et en hiver à partir de 1998. Cette année a rassemblé 36 équipes de 20 universités russes, et aussi de l’Ukraine, de la Biélorussie et de la Finlande. Une douzaine de ces équipes avaient été sélectionnées au terme d’une demi-finale du Championnat du monde regroupant les pays de l’Europe du Nord-Est. Cette demi-finale avait été gagnée par l’équipe de Petrozavodsk. Ayant déjà une expérience de participation aux Championnats du monde, les étudiants Denis Denissov et Ilia Nikolaevski ont néanmoins participé à l’entrainement avec les autres.
En 2007 nous avons emporté une médaille de bronze à Tokyo. L’année dernière nous avons voulu faire de même, mais ont échoué minablement. Cette demi-finale, donc, était pour nous décisive. Il fallait gagner coûte que coûte parce que nous sommes à la limite d’âge.
Il y aussi une limite de participations. On ne peut pas aller deux fois au Championnat. Et puis, on doit faire ses premières études supérieures, donc ce ne doit pas être le deuxième diplôme.
Cette réunion est particulièrement difficile parce que la finale a été rapprochée d’un mois. Ainsi la réunion se tenant traditionnellement en janvier lors des vacances universitaires, tombe maintenant sur la période d’études la plus intense.
L’horaire des programmeurs rassemblés à Petrozavodsk était très occupé : chaque équipe faisait des entrainements durant chacun cinq heures, ensuite suivait des cours, analysait des tâches et après le dîner passait plusieurs heures au travail personnel. Les neuf jours d’entrainements ressemblaient à ce qui attendait les participants au Championnat du monde. Mais pendant ces dernières années les entrainements caréliens ont acquis une certaine particularité, raconte Vladimir Kouznetsov, professeur de l’Université de Petrozavodsk.
Il y a déjà plusieurs années que ceux qui viennent à Petrozavodsk, remportent plus de la moitié des médailles en finale. L’année dernière – trois médailles d’or. Ce fut une révolution. Il n’y a pas d’analogues dans le monde entier à ces entrainements de Petrozavodsk. Il s’agit non seulement de médailles. La plus grande récompense – c’est que nos spécialistes sont très demandés chez Google, Yandex et Microsoft. Les représentants de ces compagnies viennent toujours à nos entrainements.
Ainsi, 13 des 20 équipes participant aux entrainements de Petrozavodsk vont aller en finale du Championnat du monde qui aura lieu dans la ville chinoise de Harbin en début de février de l’année prochaine.

La Belgique est le lieu de l’exhibition « le merveilleux Noël du tsar Nicolas II »

Une exhibition originale s’ouvre à Grand-Bigard en Belgique. Intitulée « Le merveilleux Noël du Tsar Nicolas II », elle aura lieu dans un magnifique château du XVIIème siècle. Les détails de notre envoyé spécial Alexandre Chichlo.
Le noyau de l’exhibition, ce sont les vêtements et les décorations de cette époque, les documents et les accessoires du Tsar. Cette collection est rassemblée avec l’aide du Fonds de conservation du patrimoine russe dans l’Union européenne. Parmi les objets les plus intéressants – les photographies de la famille impériale, les figures de cire du Tsar, de son épouse et de son fils Alexis, fournis par le Musée de figures de cire de Saint-Pétersbourg. On va montrer des séquences cinématographiques documentaires de la vie du Tsar et puis les visiteurs pourront voir un modèle miniature du Palais d’Hiver, avec les figures de la famille impériale leur souhaitant Joyeux Noël. On va également montrer une scène de vie d’une ville russe de cette époque, tout en miniature bien évidemment. Certains figures et modèles sont faits d’après l’œuvre du célèbre peintre russe Boris Koustodiev.
Et voici les impressions de Cédric Pelgrims de Bigard, propriétaire du Château de Bigard.
L’exhibition « Le merveilleux Noël du Tsar Nicolas II » visité par les Belges et leurs voisins sera ouverte jusqu’au 17 janvier.

Le projet touristique et sportif « le cinq d’Oural »

Les montagnes, les rivières, les grottes et les sentiers de forêts du Bachkortostan seront dans l’année prochaine un vrai lieu de pèlerinage des touristes. Notre envoyé Ella Kourilskaïa à propos du projet touristique bachkir « Le cinq d’Oural » :
Le Bachkortostan est la deuxième région russe où tout le long de l’année vous pouvez faire toutes les formes du tourisme. Mais aujourd’hui les formes les plus populaires sont le rafting sur les rivières Inzer et Lemeza, les voyages d’hiver sur ski dans les basses montagnes de l’Oural du Sud et les voyages d’été dans les grottes parmi lesquelles la plus populaire est la grotte Kapova. Comme le tourisme est faiblement développé en Russie, les amateurs de ce type de loisirs se sont réunis pour former le projet « Le cinq d’Oural ». Cinq parce qu’on compte cinq formes principales de tourisme. Les montagnes d’hiver, les rivières, les grottes, les sentiers et les montagnes en été. Ce projet a commencé le 1 décembre 2009 pour terminer le 30 décembre 2010. Tout le monde peut y participer, les touristes expérimentés aussi bien que ceux qui n’ont jamais fait de voyages. Voici les commentaires de Dmitri Chornikov, président de l’Union touristique et sportif de Bachkortostan.
Chacun peut trouver ce qu’il veut : ceux qui font du tourisme depuis des années et ce qui viennent de commencer. Le projet est aussi destiné à ceux qui n’ont jamais fait du tourisme et chaque homme qui s’adresse aux organisateurs peut visiter ces lieux.
La première étape qui a commencé le 1 décembre s’appelle « Le cinq d’Hiver ». Elle comprend l’ascension de cinq pics de l’Oural du Sud. Les participants au projet peuvent choisir les pics à conquérir. « Le cinq d’Hiver » dure jusqu’au 15 mars 2010. La deuxième étape qui s’appelle « La conte souterraine », est spéléologique. Elle dure du 1 janvier au 15 novembre 2010 et consiste d’un voyage dans les cinq grottes de l’Oural du Sud. Ici aussi, les touristes peuvent choisir. La troisième étape – « La voie par eau » — entre le 15 avril et le 30 septembre de l’année prochaine, consiste d’une descente en eau sur une des cinq rivières de l’Oural du Sud. L’étape finale qui s’appelle « Sentier d’épreuves », est prévue comme la plus difficile. Elle dure entre le 1 août et le 30 novembre, et ses itinéraires seront établis lors du temps du projet. Les commentaires de Dmitri Chornikov, président de l’Union touristique et sportif de Bachkortostan.
Pour nous, la mission de ce projet consiste non seulement à attirer les gens qui ne connaissent pas encore les beautés de notre république mais de voir plus large. Les touristes viennent chez nous de toutes les régions de la Russie. Mais ils ne reviennent pas souvent tandis que ce projet leur permettra de revenir plus d’une fois par saison. Donc, il y aura besoin des gens qui proposeront des services aux touristes ce qui va développer notre infrastructure.
Chacun peut participer au projet « Cinq d’Oural ». La seule condition est d’avoir un certificat médical.

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